Khalef : «Je n’oublierai jamais le geste de Ghoulam envers moi»

Mahieddine Khalef, un nom que tout le monde respecte, notamment les supporters de la JSK, puisqu’il s’agit d’une personne emblématique qui a beaucoup donné au club le plus titré d’Algérie. Il est en quelque sorte le père spirituel de cette formation qui, depuis quelque temps, traverse des moments très difficiles. Présent à la cérémonie du meilleur joueur algérien, Khalef, que nous avons interrogé, a accepté de répondre à toutes nos questions, notamment concernant l’arrivée de Noureddine Saâdi à la tête du staff technique. Il a aussi parlé de Ghoulam et sa consécration, lui qui a été élu meilleur joueur algérien 2017.

Tout d’abord, on vous remercie d’avoir répondu présent à notre invitation…
C’est moi qui vous remercie. C’est devenu une habitude cette cérémonie du meilleur joueur algérien et je suis très content d’être ici parmi vous. On remercie les responsables d’El Heddaf et du Buteur qui ne m’ont jamais oublié. C’est devenu mondialement connu et ça s’améliore d’une année à une autre. Ça fait plaisir.

Ghoulam a été sacré meilleur joueur algérien, que pensez-vous de cette consécration ?
Je n’aimerais pas dire ce que je ne devrais pas dire. Je crois que c’est un choix amplement mérité. C’est un gentil garçon avec beaucoup de qualités. Pour preuve, il a réussi à s’imposer dans l’un des plus grands clubs d’Europe. Cela prouve qu’il a beaucoup travaillé pour progresser et atteindre un tel niveau.

Ne pensez-vous pas que ce trophée le motivera pour revenir très vite à la compétition ?
Tout à fait, j’allais dire la même chose. Cette consécration va faire beaucoup de bien à Ghoulam lequel souffre d’une blessure qui l’a éloigné des terrains pendant plusieurs semaines déjà. C’est un bon gaucher qui honore vraiment le drapeau algérien à l’étranger. Si vous permettez, je voudrais ajouter quelque chose…
Allez-y.
Je n’oublierai jamais le geste de Ghoulam envers moi. Un jour, à la Radieuse, j’étais un peu en retard et lorsque je suis arrivé, je n’avais pas trouvé de place. Et c’est Ghoulam qui s’est levé pour me laisser sa chaise. Ça m’a vraiment marqué. C’est un geste que je n’oublierai jamais. J’espère qu’il reviendra très vite à la compétition.
Dernièrement, le futur nouveau président de la JSK a décidé de nommer Noureddine Saâdi à la tête du staff technique. Que pensez-vous de ce choix ?
Plusieurs personnes ne connaissent pas Saâdi. Pour information, il était mon élève et quand j’avais des examens, il m’avait souvent aidé. C’est un entraîneur très compétent qui a réalise de très bons résultats partout où il a travaillé. Je crois que son expérience pourrait servir la JSK.
Au début, la JSK avait tout finalisé avec Badou Zaki, avant que tout ne bascule avec l’arrivée de Mellal. Un commentaire ?
Badou Zaki est un bon ami à moi. La saison passée, il a gagné la Coupe d’Algérie avec le CRB, donc automatiquement, les gens pensent à lui pour driver la JSK. En vérité, sans diminuer de l’expérience de Zaki, le football ne fonctionne pas de cette manière. La JSK traverse une période difficile, donc il faudrait engager quelqu’un qui connaît bien le championnat et le club. Saâdi a les moyens pour relever le défi et je pense qu’il y parviendra.
 

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