Auteur :
Saïd Fellak
mercredi 07 janvier 2015 20:29
Si la plupart des Verts assurent que l’EN sera la grande favorite pour la CAN à venir, puisque c’est une évidence qu’on ne peut cacher, Madjid Bougherra quant à lui, avec la grande expérience qu’il cumule en Afrique, affirme qu’être favori ne signifie rien du tout et que pour éviter le scénario de 2013, il faudrait que les joueurs se concentrent plus sur le terrain plutôt que de parler dans les médias et promettre le titre aux supporters. Boughy se veut donc prudent, lui qui n’a pas manqué de prendre en exemple des sélections comme la Côte d’Ivoire et le Cameroun, qui n’arrivent pas à triompher malgré la richesse de leur effectif.
Comment se déroule le stage jusqu’à présent ?
Franchement, tout se déroule parfaitement. Déjà, ça fait vraiment plaisir de revenir au pays. En plus, il fait un super beau temps. Des conditions vraiment idéales pour travailler et bien se préparer pour cette CAN qui arrive. L’ambiance, comme toujours, est magnifique au sein du groupe et je dirais que tous les voyants sont aux verts.
C’est motivant pour effectuer la meilleure des préparations possible, du coup…
Évidemment ! Pour un footballeur, c’est important d’avoir de telles conditions. La période de janvier, elle est souvent compliquée pour un joueur professionnel. On est fatigué, et le moral dans ce genre de situation est vraiment important. Retrouver ses frères de sélection, c’est toujours bon. On évacue le stress et c’est le plus essentiel.
On va affronter la Tunisie ce dimanche. Comment se profile pour l’EN ce match amical, qui servira de dernière répétition générale avant de rallier la Guinée équatoriale ?
Ça va être un bon match, je pense. En plus, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas affronté une équipe maghrébine. Cette sélection tunisienne renferme dans ses rangs de très bons joueurs et c’est une équipe qui a eu à affronter le Sénégal, en plus. Elle monte en puissance et avec la présence des supporters des deux camps, on s’attend à ce que la fête soit grandiose.
Un seul match de préparation avant la CAN, c’est suffisant, selon vous ?
Je pense que oui. Si tu travailles bien et si l’intensité est forte, je pense que c’est largement suffisant.
Quel a été le discours du coach ?
Il attend d’abord que tout le groupe soit au complet (ndlr : interview réalisée lundi après-midi). Gourcuff, c’est un coach très pointilleux. À l’entraînement, il veut que tout le monde soit totalement concentré, notamment pour tout ce qui touche au travail tactique. On a aussi beaucoup travaillé physiquement, mais tout le monde se sent bien et se donne à fond.
On sait qu’en 2013, le sélectionneur de l’époque, Vahid Halilhodzic, avait beaucoup axé son travail de préparation sur le volet physique. Qu’est-ce que prépare Gourcuff quant à lui ?
Ce sera une préparation à la carte, sans doute. Certains joueurs qui ont joué durant les fêtes auront certainement moins de travail physique. Pour les autres, qui sont venus en premiers, on travaille plus sur le plan physique.
Quelles sont les chances de l’Algérie dans cette CAN ?
On est tombés dans un groupe très difficile. Chaque équipe a sa chance. En Afrique, c’est très délicat de prévoir quelque chose. Regardez la Côte-d’Ivoire ou le Cameroun, ça fait des années qu’ils ont une grande équipe, mais qui n’a jamais pu gagner quoi que ce soit. Pour nous, il faudra nous servir de la confiance de la Coupe du monde, se concentrer sur le terrain et ne pas trop parler.
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