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lundi 25 août 2014 15:55
Comme prévu, Chelsea a idéalement lancé sa campagne de Premier League en faisait le plein de points à l’occasion de ses deux premiers matches, disputés face aux promus. Face à Burnley (3-1) lundi dernier, puis contre Leicester City samedi (2-0), l’équipe de José Mourinho a tenu son rang. Un démarrage, mais qui l’aurait certainement été un peu moins s’il n’y avait pas eu Diego Costa. La tête du gondole du mercato des Blues n’a pas eu besoin de temps d’adaptation pour s’illustrer sous ses nouvelles couleurs et se montrer, accessoirement, à la hauteur des 40M€ que la direction londonienne a dû débourser pour ses services. De tous les attaquants qui ont déposé leurs valises du côté de Stamford Bridge sous l’ère Abramovitch (depuis 2004), ils sont très peu à pouvoir se targuer d’un baptême de feu aussi réussi.
La Premier League lui va si bien
Pour un buteur qui s’est offert la bagatelle de 27 réalisations en 32 rencontres lors de la dernière saison duchampionnat espagnol, il n’y a rien d’exceptionnel au fait d’inscrire deux buts en deux matches. Mais, le ratio en question n’est, en réalité, qu’une partie des nombreux points positifs qui ont été constatés et salués par tous par rapport dans le rendement de l’ancienne idole de Vicente Calderon. Certes, elle a marqué et c’est ce qu’on lui demande en premier lieu, mais « La Bête » s’est surtout faite remarquer par la rapidité qu’elle a eue à prendre ses marques dans le championnat anglais. Vu ces deux performances initiales, et la confiance en soi qu’il y a dégagée, c’est à se demander si elle n’évolue pas en Premiership depuis de longues années.
Face à Burnley, Diego Costa a trouvé la faille dans un registre qui lui est propre, celui d’un joueur de surface, aux aguets sur le moindre ballon qui traine. Lors du deuxième match, il a fait apprécier l’art qu’il a à se rendre disponible pour ses partenaires malgré le peu d’espaces qui lui a été laissé. Et il n’a pas fait que cela. Lors de la première période, quand son équipe tâtonnait et peinait à prendre le jeu à son compte, c’est lui quin, par deux frappes lointaines, avait réveillé l’assistance et montré la voie à suivre. La découverte d’un nouveau style de jeu, plus physique et où l’engagement prime avant tout, ne l’a, en outre, pas du tout dérangé. Au contraire, l’acclimatation s’est faite presque naturellement pour un joueur connu aussi bien pour son adresse devant les buts que pour le caractère de tête brulée qu’il a et son penchant pour les duels.
L’héritier tant attendu de Drogba
En ouvrant très vite son compteur buts, Diego Costa s’évite le temps de cogiter et de se poser les questions qui déstabilisent généralement les nouvelles recrues en quête de confiance. Idéalement lancé, il n’a désormais qu’à se concentrer sur le reste de sa mission, comme peaufiner les repères avec ses partenaires et se familiariser encore plus avec les caractéristiques de ce championnat. En somme, il se retrouve dans la meilleure des situations pour continuer à étaler son savoir-faire, tout en faisant progressivement connaissance avec son nouvel environnement. Quand on sait à quel point la sérénité est importante pour un attaquant, on ne peut dès lors s’attendre qu’à une confirmation de la part du natif de Brésil lors des prochaines semaines.
Bien sûr, il n’est pas fortuit de préciser que le plus dur reste quand même à faire pour l’ex-Rojiblanco. Son expérience londonienne ne fait que commencer et il n’a pas encore eu la chance de se mesurer aux meilleurs défenseurs de la PL et prouver sa valeur lors des grands chocs de ce championnat. A ce titre, le déplacement à Goodison Park chez Everton, le week-end prochain, émerge déjà comme un superbe test. Toutefois, et indépendamment de ce qui va suivre, on peut déjà faire remarquer que Costa n’a pas emprunté le chemin tortueux sur lequel Shevchenko, Kezman, Pizarro, Torres, Crespo et autres s’étaient lancés pour ensuite s’égarer complètement. Avec lui, il semblerait que Chelsea tient enfin le digne successeur de Didier Drogba. Ironie du sort, il a fallu que ce dernier revienne en club pour que ça soit le cas. (Goal.com)
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