Equipe d'Algérie

Les Ethiopiens lancent la guerre psychologique

Nous avons été refoulés une seconde fois hier.

Auteur : Hamza R. mercredi 03 septembre 2014 21:47

A trois jours de la rencontre qui mettra aux prises l’Éthiopie à l’Algérie à Addis-Abeba, la pression monte d’un cran dans le camp éthiopien. Pour ces derniers, il s’agit d’un match pas comme les autres, puisque l’adversaire n’est autre que l’une des révélations de la dernière Coupe du monde qui s’était déroulée au Brésil. L’Algérie est une équipe qui revient de loin. Une équipe que tout le monde veut battre à l’instar des Ethiopiens, qui croient dur comme fer au succès samedi. Leader du classement africain, l’Algérie va être mise à rude épreuve face à une solide et accrocheuse équipe éthiopienne. Mais depuis un bon moment, les Algériens se sont habitués à se préparer pour faire face à la guerre psychologique, notamment en Afrique, guerre qui semble avoir été lancée par les Ethiopiens. Les responsables de la fédération locale sont décidés à battre l’Algérie, tout d’abord sur le plan psychologique et ensuite sur le terrain. Ils ont en effet donné des instructions à tous les employés du stade, pour ne pas laisser le moindre journaliste algérien y accéder. Cette interdiction fait partie de la guerre psychologique, dans la mesure où le match se jouera sur le terrain. Ainsi, les Ethiopiens vont-ils mettre la pression sur leurs joueurs ? Réponse ce samedi dans la soirée.   
Les séances se déroulent au stade en présence des supporters
Toutes les séances d’entraînement de l’équipe nationale éthiopienne se déroulent au stade d’Addis-Abeba. Les supporters locaux sont autorisés à assister quotidiennement à la séance d’entraînement de leur équipe. C’est d’ailleurs à cause du déroulement de toutes les séances d’entraînement de l’équipe au stade principal que l’état de la pelouse s’est beaucoup dégradé lorsqu’on sait aussi qu’elle souffre du manque d’entretien.
Pas question qu’un Algérien y pénètre !
Pour les responsables de la fédération locale, seuls les Ethiopiens sont autorisés à assister aux entraînements de l’équipe. Une décision a été prise par les responsables de la fédération locale d’interdire l’accès au stade aux journalistes algériens, surtout après avoir eu écho de leur présence à Addis-Abeba.
Nous avons été refoulés une seconde fois hier
Après avoir tenté une première fois, mardi, nous avons essayé encore, hier, de visiter le stade national d’Addis-Abeba, théâtre du match de ce samedi. Notre tentative a été vaine puisque nous avons été encore refoulés de l’enceinte. Après avoir pu passer la première barrière, nous avons rencontré le responsable de communication de la fédération locale. A ce moment-là, les protégés de Mariano Barreto effectuaient une séance d’entraînement, la seconde de la journée, après celle de la matinée. Ledit responsable n’a rien voulu savoir. Pour lui, on n’avait pas le droit d'entrer au stade. Un point, c’est tout ! Il nous a montré la porte de sortie. Cela s’est passé dans le parking, juste devant les vestiaires. Seulement, il s’est montré très diplomate : «Nous avons reçu des instructions. Je ne peux pas vous laisser entrer. Vous pourrez assister à notre séance d’entraînement, éventuellement, la veille du match, soit le vendredi».  
Les agents de sécurité ont même tenté de confisquer notre caméra
Une fois devant l’entrée principale qui constitue la première barrière, les agents de sécurité qui ne portaient pas d’uniforme officiel, ont tenté de confisquer la caméra de notre caméraman. Pour eux, il est strictement interdit de filmer le stade, même depuis la rue. Après quelques palabres, nous décidons de quitter les lieux, face au danger que représentaient les agents de sécurité, qui étaient décidés plus que jamais à saisir la caméra. Et pourtant, notre caméraman n’avait pas pris la moindre image, mais en portant la caméra dans les mains, ça a beaucoup gêné ces gens qui avaient plus des têtes de videurs qu’autre chose.
Un sergent de la police éthiopienne nous ordonne de quitter les lieux
Au moment où ça a commencé à chauffer, une personne s’est avancée vers nous pour nous ordonner de quitter les lieux immédiatement. Nous avons tenté de lui expliquer la raison de notre présence qui n’était guère d’espionner l’équipe éthiopienne, mais pour réaliser un reportage sur le stade qui allait abriter le match. A ce moment-là, l'homme s’est présenté comme étant un sergent de la police nationale éthiopienne. Ferme, il ne voulait pas de notre présence ni dans le stade, ni dans ses alentours. C’est ainsi que nous dûmes quitter les lieux.
«Pas d’espions dans le stade ! »
Pour les responsables de la fédération et les policiers, les journalistes algériens, qui sont présents en grand nombre ici à Addis-Abeba, sont des espions venus recueillir toutes les informations susceptibles de contribuer à la victoire de leur équipe. D’ailleurs, à notre sortie du stade, quelqu'un a lancé : «Pas d’espions dans le stade !».

Publié dans : algerie Ethiopie Mariano Barreto

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