USMA : Yekhlef compte saisir Raouraoua

Après avoir passé deux saisons à l’USMA durant lesquelles il s’est imposé comme titulaire indiscutable lors de la première, Mohamed Yekhlef a été informé lors du mois de juillet 2013 par les responsables du club qu’il ne figure plus dans les plans de Rolland Courbis et que le mieux pour lui était de lever le camp pour tenter de relancer sa carrière surtout qu’il revenait à peine d’une grave blessure qu’il a contractée lors d’une séance d’entraînement. Une proposition que le natif de Tlemcen n’a pas refusée, lui qui ne s’est contenté de faire que quelques apparitions à cause de la rude concurrence dont il a été victime. Quelques jours plus tard, il a été invité à passer au tour d’une table pour négocier sa résiliation de contrat vu qu’à cette époque-là, il a été jusqu’en juin 2014 et c’est à ce moment-là que son calvaire a débuté. En effet, n’ayant pas trouvé un accord avec Haddad comme il a été le cas pour Daham, l’arrière latéral gauche est allé au bras de fer avec ses employeurs et a fini par accepter de rester une année blanche à condition qu’il touche toutes ses mensualités. Des mensualités qu’il n’a toujours pas empochées, ce qui l’a poussé il y a quelques mois à saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour tenter de se faire justice. Depuis, il n’a rien vu venir et son affaire n’a toujours pas été traitée. Une situation qui l’inquiète. Selon les informations dont nous disposons, l’ex-joueur de l’ESS compte saisir Mohamed Raouraoua pour tenter de faire bouger les choses. Si tout se passe comme prévu, c’est à partir de demain que l’ancien international prendra attache avec le premier responsable de la FAF afin de lui demander un coup de main pour qu’il règle cette affaire une fois pour toutes.
«J’attends toujours la réponse du TAS»
Contacté par nos soins, Mohamed Yekhlef nous a confirmé cette information en nous déclarant : «Jusque-là, j’ai fait de mon mieux pour récupérer mes droits mais je n’ai rien vu venir. A ce que je sache, le contrat que les joueurs signent sert à les protéger, or ça n’a pas été le cas pour moi, sinon comment expliquer le fait que je n’ai toujours pas perçu mes mensualités. J’ai saisi le TAS, seulement jusqu’au moment où je vous parle, on n’a toujours pas étudié mon cas. Mon seul espoir, c’est de rencontrer le président de la FAF pour lui faire part de ce que je vis et c’est ce que je compte faire lors des heures à venir. Peut-être qu’il me permettra de régler cette affaire.» Voilà, tout a été dit.