Auteur :
B.H
mercredi 19 mars 2014 08:21
Une affaire de corruption plane sur le processus d'attribution du mondial 2022. Selon The Telegraph, Jack Warner, ancien vice-président de la fédération internationale durant quatorze années et qui a démissionné en 2011 suite à des affaires de corruption présumées, aurait touché - ainsi que son entourage - 2 millions de dollars (environ 1,43 million d'euros) suite à l'attribution du Mondial 2022 au Qatar. 1,2 million de dollars pour lui, 750 000 pour ses fils, dont le plus âgé, résidant à Miami, coopèrerait actuellement avec le FBI. Ajoutez à cela quelques 400 000 dollars versés à l’un des employés de Warner, originaire de Trinidad-et-Tobago.
L'argent proviendrait d'une compagnie dirigée par Mohamed Bin Hammam, Kemco. Qatari et proche des dirigeants politiques de l'émirat, Bin Hammam fut président de la Confédération Asiatique de Football et candidat à la présidence de la FIFA. Avant d'être poussé à la démission pour tentative d'achat de voix à l’occasion du scrutin présidentiel de 2011. Il avait dû se retirer de la course avant d'être radié à vie.
Selon The Telegraph, une note retrouvée ferait état de la requête de Jack Warner, pour le travail accompli entre 2005 et 2010. Un document daté du 15 décembre 2010, soit deux semaines après l'attribution du Mondial. Jack Warner était l'un des vingt-quatre votants dans le processus d'attribution de la Coupe du monde.
La FIFA n'a souhaité faire aucun commentaire. Mais veut bien voir les éventuelles preuves du quotidien britannique.
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