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dimanche 30 mars 2014 21:11
A 74 jours de l’ouverture du Mondial, les doutes sur la capacité des autorités brésiliennes de répondre aux critères organisationnels fixés par la Fifa ne sont toujours pas dissipés. Entre les retards dans la livraison des stades, les problèmes de financement rencontrés par plusieurs villes pour achever les infrastructures prévues pour l’événement, les menaces de mouvements sociaux gigantesques et les inquiétudes concernant la sécurité des touristes durant le Mondial, le Brésil donne une image pour le moins chaotique de lui-même à deux mois et demi du début de la Coupe du monde.
Inquiétudes pour le stade de Sao Paulo
Face à cette situation d’urgence dans laquelle un amoncellement de problèmes reste toujours en suspend, la Fifa ne cache même plus ses craintes. Lors d’une conférence de presse organisée au stade Maracana à l'issue d'une réunion du Comité d'organisation local (Col), le secrétaire général de l’organe suprême du football international Jérôme Valcke, a adressé un message relativement anxiogène : «Il y aura potentiellement des risques parce qu'on n'aura pas tout testé.»
Avec trois stades en encore en travaux (Sao Paulo, Cuiaba et Curitiba) et deux nécessitant des retouches (Porto Alegre et Manaus), le Brésil a livré à peine plus des douze stades prévus dans le cahier des charges de la Coupe du monde. «Tout était signé depuis longtemps, il n'y avait pas de surprise, les responsabilités de chaque partie étaient connues, par les villes hôtes, le Col et jusqu'au plus haut niveau de l'Etat. Mais c'est arrivé, c'est une leçon, et nous agirons différemment pour la Russie en 2018, où il y aura aussi 12 villes hôtes, mais avec un seul stade privé», a grondé Jérôme Valcke lors d’un énième voyage au Brésil en vue d’accélérer le calendrier des travaux.
Le Figaro
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