L’inexpérience de l’arbitre sud-africain fait peur aux Algériens

En plus des conditions difficiles dans lesquelles va se dérouler le match d’aujourd’hui face à l’Ethiopie, que ce soit climatiques ou d’ordre organisationnel, l’arbitrage est également au centre des inquiétudes des Verts, surtout en l’absence du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui n’a pas accompagné la sélection nationale à Blantyre. Comme on le sait, le match sera officié par l’arbitre sud-africain Victor Gomes De Freitas Gomes qui sera assisté de ses compatriotes Zakhele Thusi Siwela et Mothibidi Stevens Khumalo. Apparemment, c’est un trio sans histoire, mais les Algériens craignent qu’il ne cède à la pression que les Malawites pourraient exercer sur lui dans un stade ne répondant pas aux normes et ne renfermant pas les moindres conditions de sécurité. Car en plus, c’est un referee qui n’a pas beaucoup d’expérience à ce niveau, il n’aurait dirigé jusque-là que quatre matchs entre sélections, dont deux rencontre amicales. 
L’absence de Raouraoua n’est pas pour les rassurer
Comme indiqué plus haut, c’est surtout l’absence du président de la FAF qui pourrait favoriser un arbitrage maison, car si Raouraoua était là, et de par son influence au niveau de la CAF, l’arbitre ferait très attention pour ne pas s’attirer des ennuis en se mettant à dos l’un des membres les plus influents de l’instance continentale. Cela dit, ce ne sont que des appréhensions, car les Malawites ne sont pas habitués aux jeux de coulisses et à la corruption des arbitres, et c’est ce qui peut expliquer le fait que Raouraoua n’ait pas jugé indispensable sa présence à Blantyre. Mais en Afrique, on n’est jamais sûr de rien. D’autant que Christian Goucuff a eu à le vérifier lors de sa première sortie avec les Verts en Ethiopie où un penalty des plus généreux a été accordé aux Ethiopiens en fin de match.
 

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