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jeudi 03 avril 2014 21:27
Après quatre ans de mutisme, l’attaquant français Nicolas Anelka, qui a résilié récemment son contrat avec West Bromwich Albion, a accordé aujourd’hui une interview à Metronews, relayée repris par le10sport, en revenant sur son fameux accrochage avec l’ancien sélectionneur Raymond Domenech, en Coupe du monde 2010 : « Je n’y repense pas du tout. Ce qui est arrivé devait arriver ! L’insulte dans le vestiaire --et ce ne sont pas les mots mentionnés à la une de L’Equipe--, sont la conséquence de notre dialogue quand il m’a rendu visite à Londres. En Afrique du Sud, on savait très bien qu’on allait droit dans le mur. On a provoqué assez de réunions avec lui pour qu’il procède à des changements tactiques. Mais il n’en a fait qu’à sa tête et tout me monde a subi... Quand je l’entends se poser en victime en disant qu’il ne pouvait rien faire, ça me fait tellement rire. Mais bon, pour vendre son livre, il devait bien faire du sensationnel ! Des regrets ? Non. J’ai insulté dans un vestiaire un coach que tout le peuple français insultait déjà, un coach qui n’a jamais rien gagné à part un titre de champion de D2 et le Tournoi de Toulon ! Il ne connaît pas la gagne. Je respecte l’homme car je pense que c’est une bonne personne mais je n’ai aucun respect pour l’entraîneur. Il n’est pas à la hauteur. Quand tu as été dirigé par Ancelotti et d’autres grands, il est très dur de l’être par Domenech ! Cette Coupe du monde n’est pas une cicatrice et j’assume tout ce qu’il s’est passé. Si je devais le refaire, je le referai car il le méritait à ce moment-là ! Un coach qui demande le respect mais qui est incapable de respecter le meilleur buteur de l’histoire du football français (ndlr : Thierry Henry) ne mérite aucun égard ».
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Anelka
EDF