Auteur :
Lamine B.
dimanche 30 novembre 2014 18:50
Force est de constater que la venue de Rachid Belhout a eu tout de même l’effet désiré. Son premier match à Chlef fut incontestablement l’un des meilleurs que la formation clubiste ait eu à produire cette saison avec à la clé trois jolis buts limpides comme l’eau de roche. Mais la rencontre d’hier a été très différente sur le plan du rendement. Tous les observateurs présents sont unanimes à dire que la seconde période notamment est à mettre à l’actif des visiteurs qui ont imposé leur rythme dans la rencontre mais malheureusement ont péché devant les buts de Cédric, qui avait sorti lui aussi le grand jeu pour s’opposer à eux. Belhout avait déclaré qu’il fallait confirmer la victoire contre Chlef parce que ça ne servait à rien de gagner à l’extérieur et puis faire de mauvais résultats chez soi. On l’avait dit souvent depuis la saison dernière, le CSC jouait mieux à l’extérieur qu’à domicile. Est-ce la peur de Hamlaoui de la pression qui en découle, ou est-ce un blocage psychologique ? Pour cela on se pose des questions : qu’est-ce qui fait que l’équipe du CSC soit très forte quand elle joue dehors et affiche une fébrilité et un jeu inquiétant à Hamlaoui ? Est-ce la peur ? comme l’a dit Rachid Belhout.
Belhout était en colère contre ses joueurs
A la fin de la rencontre, Rachid Belhout, même s’il était satisfait du résultat, ne l'était pas de la production de son équipe qui a été catastrophique, selon lui, et que son équipe avait frôlé la correctionnelle. Un repli inexplicable de ses joueurs après le but aurait mis le coach dans tous ses états. Lors de la traditionnelle conférence de presse d’après-match, il a déclaré qu’il avait beau crier pour faire monter les joueurs d’un cran et respecter un tant soit peu la stratégie de jeu mise en place, les joueurs sur le terrain n’en faisaient qu’à leur tête. Une situation qu’il va falloir résoudre, dit-il, dans les prochains jours.