MCO : Bezzaz dans l’expectative

Le capitaine des Rouge et Blanc, Yacine Bezzaz, qui a décidé de retourner à son club d’origine, le CS Constantine, a soufflé le chaud et le froid avant-hier. Contacté par Ahmed Belhadj pour avoir sa libération et signer pour le CSC avec lequel il a tout conclu, l’ancien joueur de la sélection nationale a dû avoir le OK du président, avant qu’il ne change quelques instants plus tard d’avis et réclame une somme d’argent contre sa libération. En effet, Bezzaz, qui a réussi à avoir le OK de Baba dimanche en début d’après-midi, a été désagréablement surpris par l’appel d’un responsable du club qui lui a fait savoir que le président lui réclame de restituer un mois de salaire. Une demande qui risque d’hypothéquer le retour de Bezzaz au CSC puisque ce dernier n’a pas l’intention de payer sa libération, encore moins d’impliquer les responsable du CS Constantine afin qu’ils interviennent pour régler ce contentieux. S’il n’obtient pas sa libération gratos, l’ancien joueur de Valenciennes ira au bout de son contrat avec les Hamraoua qui expire jusqu’en juin 2016. 
«Baba m’a pourtant donné son accord de principe»
Contacté pour avoir sa version des faits, Bezzaz nous a confirmé avoir pris attache avant-hier avec Baba pour lui demander sa lettre de libération. «J’ai discuté avec le président autour du sujet. Il s’est montré compréhensible la première fois en me promettant de me libérer, avant qu’il ne change d’avis, quelques instants plus tard», dira Bezzaz avant d’ajouter : «Une autre personne m’a contacté pour me dire que le président me demande de restituer un mois de salaire. J’ai essayé de le joindre à nouveau, mais en vain.»
«Si on ne me remet pas ma lettre de libération, je resterai au MCO»
Bezzaz, qui a pourtant donné son accord de principe pour revenir au CS Constantine, n’est pas prêt à rendre l’argent qui, selon lui, lui revient de droit. «Je me suis donné à fond au cours de la saison qui vient de se terminer. On a réussi à décrocher le podium. Donc, pourquoi devrai-je restituer de l’argent ? Même le président m’a remercié pour les efforts consentis, alors pourquoi a-t-il changé si vite d’avis ?», se demande Bezzaz avant de révéler : «Si on ne me libère pas, je serai contraint de rester au Mouloudia car je n’ai aucunement l’intention de restituer de l’argent.»
«J’ai promis à Haddad de ramener mes papiers pour signer au CSC»
Bezzaz, qui a rassuré Haddad concernant sa lettre de libération, ne veut pas tenir un double langage avec le nouveau président du CSC. «J’ai déjà promis à Haddad de ramener mes papiers lorsque Baba m’a rassuré. Je ne vais tout de même pas tenir un autre discours. Comme je l’ai dit, si on me remet ma lettre de libération, je retournerai au CSC. Dans le cas contraire, je resterai au Mouloudia.»
«Je veux me rapprocher de ma famille»
Pour ce qui est des raisons qu’ils l’ont poussé à vouloir opter pour les CSC, Bezzaz évoque un plan typiquement émotionnel : «Les contacts avec le CSC datent seulement de deux ou trois jours. C’est le nouveau président Haddad, que je connais bien, qui m’a contacté pour me proposer l’idée de revenir. J’ai répondu par l’affirmative pour me rapprocher de ma famille et retourner à mon club.»
«J’ai réalisé une belle saison avec le Mouloudia»
Bezzaz pense que sa décision a été prise par rapport à l’appel du cœur et qu’il n’a eu aucun problème avec le MCO encore mois avec les supporters. «Au contraire, je me suis bien senti au Mouloudia d’Oran. J’ai réalisé une belle saison. J’ai donné le meilleur de moi-même. Même avec les supporters, j’ai de bonnes relations.»

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