Abeïd : «Je reviens fort»

Souvent handicapé par les blessures, Mehdi Abeïd aura cette fois-ci l’occasion de briller avec la sélection nationale, lui qui dit «revenir fort» en ce début de saison. Arrivé cet été au Panathinaïkos, le joueur dispose d’un temps de jeu important avec son club et cela ne sera que bénéfique pour les Verts.

Tout d’abord, dites-nous comment se déroule ce nouveau stage ?
Ça se passe bien. Le groupe se prépare sereinement à ces deux matchs amicaux. Les anciens ont bien accueilli les nouveaux et tout se déroule à merveille. Je refais mon retour dans le groupe et je suis très content. On a un groupe homogène qui respire bien et qui vit ensemble en harmonie.
Justement, vous qui avez raté quelques précédents stages en raison de vos blessures à répétition, ne vous sentez-vous pas un peu nouveau dans cette sélection ?
Non, pas du tout. La sélection, c’est ma famille. C’est vrai que j’ai eu des blessures qui m’ont empêché de jouer, mais là, je reviens fort. Ces blessures m’ont beaucoup handicapé, mais maintenant, ça va El Hamdoulilah. J’espère pouvoir jouer désormais et apporter mon aide à l’équipe.
Avec la retraite de Lacen et le forfait de Bentaleb, le coach comptera sur vous lors de ces deux parties amicales. Etes-vous prêt à tenir votre place ?
Je suis revenu ici pour pouvoir faire de mon mieux. Je veux aller petit à petit et progresser encore. En tous les cas, si le coach fait appel à moi, je répondrai présent.
Comment se présentent ces deux matchs amicaux pour la sélection ?
Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, nous nous préparons tranquillement pour ces deux rendez-vous qui, même s’ils sont amicaux, demeurent très importants pour nous. On va tout donner pour les remporter et gagner davantage en confiance.
Et quel a été le discours du sélectionneur national justement avant ces deux tests ?
Il a tenu son discours habituel, normal. On doit se montrer solidaires pour faire un bon résultat. On travaille en groupe et on est tous derrière le coach.
Ces deux matchs amicaux vont se dérouler au stade du 5-Juillet. Un retour dans cette enceinte de la capitale deux ans plus tard…
Oui, ça sera un événement pour l’EN et les supporters aussi. C’est un réel plaisir de jouer dans un tel grand stade. On a hâte d’y être.  
Pourtant, ce stade ne réussit pas trop à la sélection. La pression des supporters y est pesante et certains parlent même de malédiction. Vous dites quoi ?
Vous savez, une grande équipe doit savoir gagner dans n’importe quel stade.
En manque de temps de jeu avec Newcastle, vous avez pris la décision de revenir au Panathinaïkos. Est-ce un choix judicieux pour vous ?
Oui, bien entendu. Le club me fait confiance et là bas, je retrouve du temps de jeu. Avant de signer, j’ai eu à m’entretenir avec l’entraîneur, qui m’a dit qu’il allait compter sur moi. Son discours m’a encouragé du coup à signer au profit du Pana.  
Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, vous a-t-il orienté dans votre changement de club ?
Bien sûr. On a eu des discussions ensemble. De mon côté, j’ai réfléchi et j’avais envie de jouer tous les week-ends. Je pense avoir fait le bon choix. Le Panathinaïkos demeure un grand club qui joue chaque saison les compétitions européennes.
Cette saison cependant, le club ne disputera pas la Coupe d’Europe…
Oui, je suis très déçu. Je voulais jouer une compétition européenne cette saison, mais c’est comme ça. On va essayer de faire une grosse saison et se qualifier pour la Ligue des champions l’an prochain.

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