Halilhodzic scandé, Gourcuff conspué et Feghouli longuement sifflé !

C’est sous les sifflets du public, qui n’a guère été convaincu par la prestation des Verts en première mi-temps, que les Brahimi et consorts ont rejoint leur vestiaire à la pause. Personne n’a été épargné, encore moins le sélectionneur national qui a dû entendre des vertes et des pas mûres. Les Verts, longtemps chuchotés à Tchaker, venaient de découvrir le public le plus exigeant du pays. Dans ce temple, ou tu joues ou tu restes chez toi.
Ils ont sifflé les joueurs à leur entrée 
Visiblement déçus par la piètre prestation de l’équipe vendredi dernier face à la Guinée, les supporters de l’EN présents hier au stade n’ont pas manqué de siffler les coéquipiers de Feghouli à leur entrée sur la pelouse, une heure et demie avant le coup d’envoi du match. Les fans ont voulu leur manifester leur mécontentement, les appelant à fournir un meilleur match face aux Sénégalais. 
65’, le 5-Juillet réclame le départ de Gourcuff
On jouait la 65’ lorsque les supporters se sont levés comme un seul homme pour réclamer le départ de Gourcuff. «Echaab yourid rahil Gourcuff» : le peuple veut le départ de Gourcuff, scandait la foule. Ne voyant rien venir au bout d’une heure de jeu, et après avoir bien examiné le recours du technicien français, ils ont rendu leur verdict.
Halilhodzic scandé, Gourcuff conspué !
De son côté, le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a pris pour son grade, puisqu’il a été constamment conspué par les fans, notamment avant le début du match. Ces derniers lui reprochent, en plus de la dernière défaite, ses choix tactiques et sa méthode de gestion de l’effectif, notamment. Par ailleurs, plusieurs supporters n’ont pas manqué de scander le nom de Vahid Halilhodzic, l’ancien coach national.
70’, Feghouli en a eu pour son grade
En plus de Gourcuff et Doukha, un autre joueur a dû en avoir pour son grade durant la soirée d’hier, particulièrement au moment de son remplacement. Il s’agit de Sofiane Feghouli qui a été longuement sifflé au moment où il cédait sa place à Soudani, à la 70’. C’est sans doute la première fois depuis qu’il a commencé à jouer au ballon qu’il entendait de telles hostilités à son égard. A sa première sélection, il n’aurait jamais pensé qu’il allait vivre ça un jour. Ça lui arrivait souvent de passer à côté de la plaque, mais jusque-là, on l’a toujours épargné. Hier, il a reçu son quota d’hostilité.

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