Auteur :
N. R.
dimanche 25 octobre 2015 20:22
Depuis son intronisation à la tête du club, le président Mana n’a jamais eu de bons rapports avec Boualem Charef. Les deux hommes ne se communiquent que rarement ou jamais. Il y a toujours un intermédiaire pour faire passer le message. Mais ces derniers temps, leurs relations se sont nettement détériorées. Quant aux raisons qui sont à l’origine du conflit, il y en a plusieurs, mais c’est surtout l’affaire Coumbassa. Ce joueur qui a fugué en Guinée, la veille de l’Aïd, était pour la direction du club en abandon de poste. N’ayant pas apprécié le comportement du joueur guinéen, le premier responsable du club a juré que Coumbassa ne remettra plus les pieds à El Harrach. Mais c’était compter sans l’avis de Charef. Ce dernier a usé de toute son autorité pour forcer la main aux dirigeants afin de récupérer le joueur. Pour l’entraîneur en chef, ce n’est pas Coumbassa qui a fauté, mais les dirigeants. Il accuse les responsables d’avoir tardé à établir le fameux contrat de travail au joueur.
Le renvoi du coordinateur, l’autre raison du conflit
Juste avant le déplacement à Tizi Ouzou pour le match contre la JSK, Charef a encore usé de son autorité pour renvoyer la personne chargée de gérer le magasin. Cette personne désignée par Mana pour distribuer les équipements d’hiver aux joueurs a fait l’objet d’un renvoi de la part du patron de la barre technique. Connu pour son professionnalisme, Charef n’a pas apprécié la façon avec laquelle la distribution des équipements avait été faite. Sitôt informé de l’incident, le président Mana a piqué une vive colère. Mais il n’a pris aucune décision contre l’entraîneur. En fait pour Mana, Charef a largement dépassé ses bornes. Et il n’est plus possible de lui laisser autant de pouvoir. En plus clair, le premier responsable du club juge inconcevable qu’un entraîneur décide de tout, alors que ses prérogatives sont limitées au domaine technique seulement.
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