Gourcuff déplore le niveau des joueurs locaux

Selon une source bien informée, Christian Gourcuff s’est réuni avant-hier en après-midi avec ses assistants, Nabil Neghiz, Yazid Mansouri, Guillaume Marie et les entraîneurs de gardiens de but, au Centre technique national de Sidi- Moussa. Durant ce conclave, la liste finale pour les deux matchs à Lubumbashi a été abordée. Aucune décision n’a été prise sur ce sujet. A cette occasion, le technicien a évoqué certains thèmes, entre autres, les joueurs locaux. A son retour à Alger, le Français a suivi deux rencontres. La première, la finale de la Ligue des champions africaine entre l’USM Alger et le TP Mazembé, et la seconde la Supercoupe d’Afrique entre l’ES Sétif et le MO Béjaïa. En deux matchs, Christian Gourcuff n’a rien vu de beau. D’ailleurs, c’est ce qu’il a fait savoir à ses assistants. Ni les joueurs de l’USMA ni ceux du MOB ou de l’ESS ne l’ont impressionné. Et dans son rapport de travail, il a mentionné tout ça.
Il estime avoir tenté de les aider
Le sélectionneur national a révélé qu’il a donné plusieurs chances aux locaux de montrer leurs qualités, mais en vain. D’après ses dires, aucun n’a pu préserver sa place, hormis peut-être Brahim Boudebouda qui a gagné des points lors du match amical face au Sénégal au stade du 5-Juillet et qui mérite d’avoir une seconde chance. Les autres, comme Abderahmane Hachoud et même Khoutir Ziti, n’ont rien prouvé. Ainsi, Gourcuff ne devrait pas donner à l’avenir de chances aux locaux. Les derniers qui avaient brillé sont Islam Slimani et Essaïd Belkalem qui avaient épaté sous l’ère Halilhodzic, avant qu’ils n’endossent une carrière professionnelle.  
Les portes se ferment désormais
Désormais, les portes de l’EN se ferment devant les locaux, puisque le technicien, un adepte de la stabilité du groupe et même dans le onze rentrant, ne devrait plus se tourner vers eux, après avoir constaté qu’ils ne peuvent pas évoluer dans le haut niveau. Ce constat touche tous les Algériens, car au fil des ans, le niveau des locaux ne cesse de dégringoler et de baisser au point où il est devenu comme celui de certains pays qui n’ont pas des traditions footballistiques. Tout cela est dû aux salaires faramineux que touchent les joueurs, et certains d’entre eux empochent entre 200 à 250 millions de centimes par mois, et ne se soucie plus du travail et de leur progression. Cela a influé négativement sur le football national, devenu la risée du

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