Auteur :
A. L.
mardi 12 avril 2016 21:50
Les Hamraoua ont du mal, apparemment, à se concentrer sur cette fin de championnat puisque tous les regards seront braquées vers ce déplacement du Maroc prévu le 17 du mois courant. En effet, ce match contre l’USM Harrach malgré son importance, ne semble pas trop intéresser l’entourage du club. La preuve, aucun dirigeant ni les autorités ne se sont présentés à l’entraînement depuis deux jours afin de soi-disant motiver le groupe pour ce match qui s’annonce pourtant d’une importance capitale. Seul l’entraîneur Fouad Bouali donne l’impression de se soucier de l’intérêt de cette confrontation, car en cas de succès l’équipe va non seulement s’éloigner de la zone rouge mais aussi de s’approchera du podium. Mais le coach redoute certainement le contraire, notamment avec le succès des matchs puisque à partir de cette rencontre face à El Harrach, le Mouloudia jouera quatre matchs aussi importants les uns que les autres en l’espace de onze jours seulement. Bouali sait mieux que quiconque que ce match contre l’USM Harrach s’annonce comme un tournant décisif pour la suite de la saison. Il essaye de sensibiliser davantage ses éléments au cours de l’entraînement et les exhorte tant bien que mal à se concentrer sur cette rencontre.
Le travail psychologique de Bouali
Conscient que les gens autour du club ne parlent que de ce match retour face au Kawkeb de Marrakech, Bouali est appelé à pousser ses joueurs à se focaliser uniquement sur ce match contre l’USM Harrach. Une tâche qui est loin d’être facile vu l’enjeu de ce match, puisque la qualification va se jouer à Marrakech. Bouali est en train de faire comprendre à ses joueurs que la clé de la qualification passe par une victoire contre l’USM Harrach. Un succès vendredi prochain libérera davantage les équipiers de Moussi, contrairement à un autre résultat qui risque de les affecter moralement au point de les tétaniser avant ce déplacement pour le Maroc.
«Difficile de se concentrer à 100% sur le championnat»
Dans un bref entretien, le coach du Mouloudia, Fouad Bouali affirme que le match d’El Harrach est très important pour la suite des évènements : «Je pense que ce match est d’une importance capitale pour le Mouloudia, car un succès va nous permettre de nous rapprocher du maintien et du podium. Donc, il faut qu’on pense au match de vendredi avant celui de Marrakech.» Et d’ajouter : «Il est très difficile de faire tourner l’esprit des joueurs vers le championnat. Je suis bien évidemment en train d’axer la majeure partie de mon travail sur le plan psychologique, en parlant constamment aux joueurs.»
«Possible qu’on fasse tourner l’effectif !»
Le coach du Mouloudia qui n’a aucune idée sur la nature de la blessure de Zabiaa encore moins les raisons des absences de certains éléments, pense qu’ «il est encore tôt de parler de faire tourner l’effectif. Mais si ça vaut la peine, il est fort possible qu’on fera tourner notre effectif. Cela se fera en fonction des joueurs qui seront prêts ou pas».
«Je ne dévoilerai pas l’équipe-type à l’entraînement»
A la question de savoir que l’équipe dégagée hier aux entraînements ressemblera à celle qui va jouer contre l’USM Harrach ce vendredi, le coach du Mouloudia a infirmé ça : «Non, ce n’est pas l’équipe-type. A chaque fois quand je fais un match d’application, je dégage deux équipes équilibrée afin que le match soit disputé. Aussi, je ne veux pas qu’un élément se sente en dehors de mes choix au point de perturber tout un groupe. Donc, aucune des deux équipes antagonistes n’est celle qui est proche de l’équipe-type qui va défier El Harrach ce vendredi.»
Bouali et Charef se connaissent bien
Ce match devant mettre aux prises au stade Ahmed-Zabana, le Mouloudia d’Oran à l’USM Harrach, sera aussi une confrontation entre deux entraîneurs qui se connaissent très bien à savoir, Fouad Bouali et Boualem Charef. Deux entraîneurs qui sont aussi de grands amis mais qui seront certainement de farouches adversaires ce vendredi, puisque leurs deux équipes respectives qui occupent la même enseigne avec 32 unités auront besoin de points pressants pour sortir de cette «mini» crise de résultats.