La stratégie de Raouraoua

On ne connaît toujours pas l’identité du futur sélectionneur national pour remplacer Christian Gourcuff qui a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec la FAF au début de ce mois d’avril, après les deux rencontres face à l’Éthiopie. Le Breton est donc parti, laissant les Verts sans entraîneur. Mais cette situation ne semble pas inquiéter la fédération puisque Mohamed Raouraoua a décidé de nommer par intérim Nabil Neghiz, pour préparer la rencontre des Seychelles, et entamer des recherches pour trouver un entraîneur avec un profil intéressant.  
Une première short-liste avec Mazzarri et Lopetegui
On avait indiqué dans ces mêmes colonnes que le président de la FAF allait étudier tous les CV qu’il a reçus, une fois à Rio de Janeiro, car il a fait un petit crochet du côté de Victoria aux Seychelles pour négocier avec la fédération locale l’avance du coup d’envoi de la rencontre. Une fois à Rio, il a étudié plus d’une cinquantaine de CV avant d’en classer deux seulement de la short-liste. Il s’agit de l’Espagnol Julen Lopetegui et l’Italien Walter Mazzarri. Les deux noms ont été retenus par le président de la fédération.
Le président compte les contacter par téléphone, avant de…
Selon une source bien informée, le président de la fédération Mohamed Raouraoua a demandé à ses proches les numéros de téléphone des deux entraîneurs afin d’entamer les contacts. La même source indique qu’il aurait déjà pisté les deux entraîneurs en question pour connaître tout d’abord s’ils sont prêts à venir travailler en Algérie et surtout sur le continent africain où parfois les conditions de jeu sont défavorables à l’Algérie, surtout que Gourcuff s’en est déjà plaint. Il compte aussi avoir une idée sur les conditions financières des deux entraîneurs, dans le but d’être fixé.  
Il ne clôt pas la liste et ratisse toujours
Mais pour ce qui est de Walter Mazzarri et Julen Lopetegui, il faut savoir que leur profil a certes séduit Raouraoua, mais ils sont de loin, les profils recherchés. Même si Lopetegui a un petit avantage par rapport à Mazzarri, il compte ratisser encore pour trouver un entraîneur intéressant. Autrement dit, les deux noms retenus ne sont pas définitifs.
La filière sud-américaine trop chère pour la FAF
Pour ce qui est de la filière sud- américaine, Mohamed Raouraoua s’est bien renseigné au Brésil. Selon nos informations, le patron de la fédération a rencontré des agents très connus en Amérique latine où ils ont abordé le sujet. Raouraoua s’est renseigné ainsi sur l’Uruguayen Oscar Tabarez et l’Argentin Sampaoli, qui est à la tête du Chili. Il s’est avéré que les deux techniciens sont chers, trop chers même pour l’instance fédérale puisqu’ils touchent chacun environ quatre millions d’euros par an. D’après les mêmes informations, cela a dissuadé carrément Mohamed Raouraoua.
Un Français comme solution de secours ?
Malgré le fait d’avoir reçu plusieurs CV d’entraîneurs français, Mohamed Raouraoua ne s’est toujours pas tourné vers la piste française. Il a laissé cette filière comme une dernière solution. Ainsi, dans le cas où il ne trouverait pas d’entraîneurs, il finira par opter pour un entraîneur français de renom. Le mieux indiqué parmi eux, est Raymond Domenech, qui a été proposé à la fédération.
 

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