Medjani signe son 50e match avec les Verts

Carl Medjani a joué, hier, à l’occasion du match face aux Seychelles, son 50e  match sous les couleurs de la sélection algérienne, devenant ainsi l’élément le plus capé de l’effectif des Verts après avoir pris part à toutes les compétitions, éliminatoires et phases finales de la CAN et de la Coupe du monde, tout en montrant une régularité que peu de joueurs arrivent à maintenir dans le temps. L’ancien défenseur de Monaco pourrait même entrer dans l’histoire de la sélection algérienne s’il arrive encore à maintenir le cap, car il a bien l’intention de jouer la Coupe du monde en Russie avant de mettre fin à sa carrière internationale.

Sa polyvalence lui a permis de préserver sa titularisation pendant six ans
Ce qu’il y a lieu de souligner, c’est que Medjani est l’un des rares joueurs à avoir préservé une place de titulaire depuis six ans et ce, malgré les nombreux changements à la tête de la barre technique des Verts. Il a en effet su s’imposer comme un titulaire indiscutable avec les différents sélectionneurs qu’a connus la sélection nationale depuis la Coupe du monde 2010, avec Rabah Saâdane, Abdelhak Benchikha, Vahid Halilohdzic puis Christian Gourcuff qui lui a même confié le brassard de capitaine. C’est en grande partie grâce à sa polyvalence qu’il a pu gagner la confiance des quatre sélectionneurs en ce sens qu’ils l’ont tous utilisé en fonction de leurs besoins, que ce soit dans l’axe de la défense, dans la récupération, comme sentinelle ou même comme défenseur latéral. Il leur a offert, ainsi, beaucoup de solutions. A cette polyvalence, il faudra ajouter son dévouement, son abattage sur le terrain et sa combativité.

Mbolhi, Slimani et Feghouli le talonnent 
Medjani n’est pas le seul joueur à avoir soigné ses statistiques hier, puisque Raïs Mbolhi, qui vient juste derrière, a amélioré lui aussi les siennes en signant son match numéro 46 sous les couleurs nationales, devançant Islam Slimani qui en compte 43 et qui n’a pu jouer hier, au moment où Sofiane Feghouli, mis sur le banc hier, a pris part à son 40e match avec les Verts. De son côté, Hilal Soudani a joué son 37e match avec la sélection après s’être absenté depuis le match amical contre la Guinée en octobre dernier.

«Nabil et Yazid sont à féliciter, nous les remercions»

L’Algérie est qualifiée à la CAN. Quelles sont vos impressions ?
On est évidemment très contents, nous sommes satisfaits, car ça reste toujours une victoire qui a été acquise dans la difficulté, car ce n’est jamais facile en Afrique. Sur une pelouse en synthétique, ç’a été vraiment compliqué.
Justement, quels problèmes vous a posés cette pelouse ?
C’est surtout dans la circulation du ballon et dans le dosage des passes, nous ne sommes pas habitués à jouer dessus. C’était compliqué, mais il y a eu tout de même la qualification au bout. 
Comment se sont passées les choses, alors que l’équipe est sans entraîneur en chef ?
Rien de nouveau ou d’anormal, car le staff a fait dans la continuité, ils ont continué à travailler comme le faisait Gourcuff et il ne faut pas oublier que Nabil et Yazid sont des garçons qui ont de l’expérience quand même. Ils ont bien assuré et on tient d’ailleurs à les féliciter et à les remercier, il faut leur tirer chapeau, car ce n’était pas facile pour Nabil ni pour Yazid. Nous sommes très contents pour eux et pour toute l’équipe.
Vous avez tenu le rôle de sentinelle devant la défense. Comment cela s’est passé pour vous ?
Ecoutez, je suis là pour aider l’équipe et les entraîneurs. Hamdoullah, cela s’est bien passé, tout le monde est content.

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