Saâdane : «Un entraîneur étranger sera moins soumis ....»

Qui sera le successeur de Christian Gourcuff à la tête de la barre technique de l’EN ? La question reste posée. Pour l’heure, tout porte à croire que le futur sélectionneur national sera un technicien étranger. Dans un rapport de presse publié dans le Jeune Afrique, Rabah Saâdane a évoqué le sujet du choix à faire entre le technicien local et étranger pour l’EN. «Comme l’Algérie a des moyens et des résultats, c’est aussi une question d’image : faire venir un étranger expérimenté et renommé, c’est un plus. Il sera moins soumis à la pression populaire et médiatique, par rapport à un technicien local, qui vit en Algérie.» A déclaré celui qui avait réalisé d’excellents résultats à la tête de la barre technique de l’EN, et d’ajouter : «Les joueurs qui composent la sélection sont très majoritairement des binationaux, nés et formés en France. Ils préfèrent donc un coach aux compétences plus affirmées à leurs yeux.»

Cavalli : «La FAF peut proposer des salaires élevés et cibler des techniciens réputés»
Alors que les deux précédents entraîneurs de l’EN sont des étrangers, en l’occurrence Christian Gourcuff et Vahid Halilhodzic, Jean-Michel Cavalli, ancien driver de l’EN en 2006, estime que la FAF a désormais les moyens de proposer des salaires élevés aux entraîneurs pour diriger les Verts. «Aujourd’hui, les choses ont changé. La fédération peut proposer des salaires élevés. Cela lui permet de cibler des techniciens réputés. Quand j’ai été nommé en mai 2006, ce n’était pas comparable.» Dira le technicien français, et d’ajouter : «À l’époque, l’Algérie avait du mal à trouver et se tournait soit vers des locaux, soit vers des techniciens moins expérimentés comme moi, nettement moins bien payés (autour de 10 000 euros). Désormais, la fédération reçoit beaucoup de CV.» 
 

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