Ligue 1 & 2

CRB : Malek : «Nos déclarations étaient basées sur l’ancien règlement»

«Terminer quatrième avec l’un des plus faibles budgets du championnat ne peut être considéré comme un échec.»

Auteur : I. T. jeudi 23 juin 2016 19:06

Le boss belouizdadi, Reda Malek, a tenu un point de presse, hier, à Dar El Beida. Il a abordé plusieurs sujets touchant à l’actualité de son équipe, notamment la dernière affaire qui secoue toute la maison belouizdadie, à savoir celle de la Coupe arabe et de ses déclarations concernant la non-participation du Chabab. « La direction du CRB n’ignore nullement le règlement de l’UAFA. C’est juste qu’il y a eu une modification au niveau de ledit règlement. Une modification publiée le jour même de la réunion du Bureau fédéral. Comment voulez-vous qu’on soit au courant alors que rien n’a été communiqué au préalable ? » s’est-il interrogé. Avant d’ajouter en arborant l’ancien règlement de l’UAFA : « On a à aucun moment voulu porter atteinte aux institutions qui dirigent le football national. Nos déclarations étaient basées sur l’ancien règlement que voici. Il stipule que c’est à la fédération de choisir son représentant. »
«Le CD ? Je n’ai reçu aucune convocation»
La Fédération algérienne de football a, dans son dernier communiqué, laissé entendre que le président belouizdadi devra comparaître devant le conseil de discipline pour apporter plus de précisions concernant les déclarations faites dernièrement. Sur ce sujet, Reda Malek a dit : « Je n’ai jamais dit qu’on allait boycotter le championnat national. J’ai juste évoqué cela. Et puis, je n’ai aucunement manqué du respect ni à la FAF ni à la LFP. Je me demande donc pourquoi me convoque devant le CD. C’est parce que j’ai essayé de défendre les intérêts de mon club ? En tout cas, je n’ai reçu aucune convocation pour le moment. »
«Terminer quatrième avec l’un des plus faibles budgets du championnat ne peut être considéré comme un échec»
Reda Malek est aussi revenu sur le dernier communiqué de la FAF sur lequel on emploie des mots forts à l’encontre de la direction du Chabab en général et de Reda Malek en particulier. « Je ne vais nullement employer les mêmes mots pour répondre au communiqué de la Fédération. Je ne pense pas qu’on puisse qualifier notre saison comme étant un échec alors qu’avec beaucoup moins de moyens que nos concurrents, on a terminé au pied du podium. Des équipes dont le budget atteint les 100 milliards de centimes n’ont pas pu faire autant que nous. Et puis, si on estime que notre saison est un échec, qu’en est-il des équipes qui ont terminé à la 11e position au classement général ? » ironise-t-il.
«Le club a beaucoup donné au football national, il mérite qu’on le respecte»
Le premier homme à la tête du CRB n’a pas oublié aussi de rappeler le mérite du Chabab de Belouizdad qui a joué un très grand rôle dans la promotion du football national, notamment durant les premières années de l’Algérie indépendante : « Le Chabab de Belouizdad a toujours bien servi le pays. Il a été l’un des premiers clubs à représenter dignement l’Algérie sur la scène maghrébine et continentale. Ce club qui porte le nom d’un des piliers de la guerre de Libération a aussi fourni aux sélections nationales beaucoup de joueurs et de grands noms tels que Lalmas, Selmi, Kalem, Tlemçani, Menad et dernièrement Islam Slimani. C’est pourquoi, on demande à ce que le CRB soit respecté et qu’on ne touche pas à son image. »
«Il devrait y avoir une erreur concernant l’interdiction de recrutement»
Un autre point a été abordé par Reda Malek. C’est celui de l’interdiction de recrutement dont pourrait faire l’objet le Chabab de Belouizdad dès la fin du mois de juin. « Je pense qu’il devrait y avoir une erreur de communication concernant l’interdiction de recrutement. Le Chabab n’a aucune affaire avec des joueurs. On est dans les règles. Dernièrement, il y a eu l’affaire Ouali, mais le CRL a donné gain de cause au Chabab. D’ailleurs, j’ai ici les documents qui l’attestent. Je ne vois donc pas pourquoi on serait interdit de recrutement alors qu’on a aucun différend avec qui que ce soit », a-t-il précisé.
«A travers le CRB, je participe aussi au développement du football national»
Depuis sa venue à la tête du CRB, le club ne cesse s’améliorer d’année en année. N’étaient-ce les problèmes de coulisses rencontrés durant la deuxième partie de saison, l’équipe aurait certainement pu prétendre à une meilleur position même si terminer quatrième avec un budget de 20 milliards relève du succès. Un succès qui revient en partie au travail de la direction, des joueurs et du staff technique, mais aussi et surtout de Reda Malek qui continue à financer de sa propre poche le club : « Le Chabab défend les valeurs du sport, le fair-play et les principes éthiques. On veille à ce que l’image que notre reflète notre club soit toujours bonne. D’ailleurs je m’investis à fond pour que le CRB retrouve la place qui est la sienne. J’ai donné et je continue de donner de mon argent pour le bon fonctionnement de ce club. Et d’une manière indirecte, je contribue aussi au développement du football national. »

Publié dans : CRB malek Selmi Kalem Lalmas Tlemçani Menad;

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