La CAF confirme l’élimination de l’ESS

Toute la ville de Sétif attendait avec impatience une réponse de son affaire liée à la dernière sanction infligée par la CAF à l’Entente, suite à l’arrêt du match face à Sun Downs, qui a été étudiée le 3 juillet dernier par la commission de discipline de cette instance. Il faut rappeler que la première décision a été prise par la commission d’organisation de cette compétition entre clubs, sans pour autant saisir le club des Hauts Plateaux qui a fini par introduire un recours.
La CD de la CAF soutient la commission d’organisation
Il apparaît clairement que la CAF ne badine pas avec le respect de ses règlements, car elle vient d’établir dans son rapport que la première décision prise par la commission d’organisation de la C1 a été adoptée et entérinée par la CD de la Confédération Africaine de football, et qu’elle n’est pas prête à faire marche arrière. D’autre part, et comme le président Hacen Hammar a été écouté par les instances de la CAF lorsqu’il s’est présenté au Caire avec Djeroudi, le 3 juillet écoulé, la CD a aussi prononcé une autre sanction de deux rencontres à huis clos du stade du 8-Mai. Pas seulement, la CD de la CAF a infligé aussi une autre sanction financière, en sommant la direction de l’ESS de verser 45 000 dollars. Il faut dire que la CD s’est basée sur le rapport de l’arbitre qui n’a pas épargné les Algériens de l’Entente, en rapportant l’intervention musclée des policiers lors de l’envahissement du terrain, des jets de projectiles, et surtout de fumigènes et d’objets dangereux.
La sanction de 5000 dollars liée aux jets de fumigènes face à El Merreikh
Il faut rappeler aussi que le club des Hauts Plateaux a été sanctionné par la commission de discipline de la Confédération Africaine d’une amende de 5000 dollars, pour jets de fumigènes sur le terrain lors du match face aux Soudanais d’El Merreikh.
Hammar : «Certains attendaient une sanction de deux ans »
De son côté, le président de l’ESS, Hacen Hammar, a commenté la sanction de la CAF, et dira : «La commission de discipline nous a entendu et a étudié notre dossier. Par la suite, elle a pris la décision qu’elle a jugé nécessaire. Certains espéraient une sanction de deux ans. Hamdoullah, on ne s’est pas déplacé au Caire pour rien. On a défendu les intérêts de notre équipe» et de poursuivre : «On ne va pas s’arrêter là, on a préparé notre dossier de recours. On va introduire un autre recours concernant certaines sanctions, on est prêts à aller au TAS.»

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