MOB : Sandjak : «Le TP Mazembé ? Un tournant décisif»

Après avoir loupé les premières séances de son équipe, le coach béjaoui, Nacer Sandjak, a repris les commandes de son groupe. Désormais, les Béjaouis vont se consacrer aux dernières retouches de la préparation de leur prochaine rencontre face au TP Mazembé. A peine remis de leur répit, les camarades de Ferhat vont passer aux choses sérieuses avec un programme très étudié par le driver. Le staff qui est conscient de l’importance de ce match, veut réunir toutes les conditions pour rester sur cette lancée. Accosté au stade de l’UMA, à l’issue de la dernière séance de travail, Sandjak a tenu à nous parler de cette préparation et de ce match face aux Congolais qu’il qualifié de décisif, tout en évoquant d’autres sujets ayant trait à l’actualité de son équipe. 

«La préparation se déroule bien»
Dans un premier temps, et en parlant d’un sujet important, celui de la préparation proprement dite, Sandjak affirme que tout se déroule comme prévu pour le moment. «Les joueurs ont bénéficié d'un temps conséquent pour travailler et souffler cette semaine. C'est sûr, ce rendez-vous ne manquera pas d'importance pour nous, d'autant plus qu'il va drainer des milliers de supporters, mais on n'en fera pas de cette partie celle de la saison. Certes, le match est décisif, mais on doit quand même rester réalistes. En tout cas, on  lui a réservé une préparation spéciale. Le travail a été basé sur le volet psychologique.»

«Nous avons besoin d'un match référence» 
Interrogé sur ce match, Nacer Sandjak nous répondra : «Après ces préparations, le groupe est prêt pour ce match. On a effectué nos dernières séances et suis satisfait des conditions. Cette fois-ci, on doit être plus généreux dans l'effort. Pour ce match, nous devons réagir et chercher une victoire. On doit faire un match parfait sur tous les plans. Nous avons besoin désormais d'un match référence en matière de volonté et de réussite. Les joueurs devront faire des sacrifices. Si ce groupe de joueurs veut marquer l'histoire du club, il doit cravacher pour espérer battre cette équipe du TP Mazembé.» 

«Tout se jouera aussi sur le mental»
Durant l'interview, le technicien mobiliste est revenu aussi sur l'état psychologique de ses joueurs. «L'équipe se trouve dans un bon état psychologique, c'est ce que nous avons pu constater lors des séances de travail qui se sont déroulées dernièrement. Cette semaine nous a permis de bien travailler, mais aussi d'oublier les problèmes de cette compétition. Maintenant, on ne pense qu'à ce match. On jouera nos chances à fond. Mais tout se jouera sur le mental.»

«Certes, on affrontera le champion d’Afrique, mais on ne doit pas surestimer cette équipe»
Sandjak reconnaît la difficulté de ce rendez-vous pour les deux équipes, mais son groupe est prêt pour la bataille. «Écoutez, le match face à Mazambé est un peu différent aux deux derniers, mais on jouera sans trop faire de calculs. Certes, c’est l’affiche de cette journée, mais ça reste un match ordinaire, qu’on doit aborder avec nos meilleurs atouts. On s’est bien préparés, surtout qu’on a eu assez de temps devant nous. La formation du TP Mazembé fera tout pour se qualifier, mais nous aussi on a notre mot à dire dans cette rencontre. On est prêts pour ce rendez-vous. Certes, ce sera très difficile, mais on fera tout pour faire un grand match», a-t-il dit.

«Gagner pour nos supporters, notre source de motivation»
Le driver nous a parlé aussi des supporters et de l'obligation de leur offrir une victoire pour les remercier de leur soutien et de leurs sacrifices : «Ce sera un match très difficile, mais on n'a rien à perdre. Si nous jouons à notre meilleur niveau, nous pouvons gagner ce match très attendu par nos chers supporters. Vous avez vu ce qu'ils ont fait face au Young Africans, j'espère du fond du cœur leur offrir cette victoire. On ne doit pas les décevoir ce dimanche. Je dirais que ce sont eux qui nous donnent des ailes à chaque rendez-vous.»

«Le retour de certains et la qualification des nouveaux nous seront très bénéfiques»
Contrairement au match précédent face à Medeama où l’équipe s’est déplacé avec un effectif réduit de 14 joueurs seulement, dont trois gardiens, pour ce rendez-vous face au TP Mazembé, le coach bénéficiera du retour de certains joueurs, notamment les nouvelles recrues qualifiées pour ce match : «Par rapport au dernier match, il n’y a pas photo. Cette fois-ci, on aura quand même un peu le choix, après avoir bénéficié du retour de plusieurs éléments. Cela sans oublier quelques nouvelles recrues, à l’image de Yesli qui nous sera très utile pour aborder ce match avec nos meilleurs atouts.»  

«Rahamni-club, en collaboration mutuelle»
Evoquant aussi l’affaire du gardien Chamseddine Rahmani qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps, le technicinen des Vert et Noir nous a déclaré : «Ecoutez, je ne vous cache que le club a besoin de tous ses joueurs pour le moment. On ne doit surtout pas perdre une autre licence africaine. Donc on a besoin de Rahmani en ce moment, mais je tiens à vous dire que lui aussi a besoin du MOB, car je suis persuadé qu’il ne trouvera pas mieux ailleurs, et c’est grâce à ce club qu’il s’est fait un nom.» 

 «A priori, le recrutement est clos sinon on doit libérer pour en ramener»
Le MOB aura a priori bouclé son opération recrutement cet été, après avoir engagé six nouveaux joueurs, a indiqué le coach, qui ne compte pas en recruter sauf s’il trouve mieux par rapport à ses éléments : «En principe nous avons clôturé notre recrutement. Nous avons effectué une opération bien étudiée, selon les besoins de l'équipe. Pour le moment, on possède 22 joueurs qui ont tous des licences et on ne compte pas en ramener d’autres sauf si on nous propose de bons éléments. Et pour ce faire, il quand même libérer certains.»

«Vu notre situation, pas de chance pour les jeunes»
Sandjak affirme qu’aucun jeune des U21 de la saison écoulée, seniors cette saison, ne sera retenu dans l’équipe première pour deux raisons, manque de licences et l’engagement en Coupe de la CAF : «J’aurais aimé retenir des jeunes des U21 dans mon équipe et leur donner la chance s’ils sont intéressants, mais vu notre situation et surtout avec cette nouvelle loi des 22 licences, je ne peux lancer d’autres, malgré mon projet qui consistait à faire monter certains joueurs de cru en équipe première. Je suis vraiment déçu car je voulais travailler au moins avec une partie de ces jeunes-là, mais hélas, car on doit libérer pour cette compétition africaine, ça ne sera faisable.»  
 

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