Halilhodzic règle ses comptes avec l'Algérie

Vahid Halilhodzic n’est pas prêt à oublier son passage à la tête de la sélection algérienne. De juillet 2011 jusqu’à juillet 2014, le Franco-Bosniaque aura passé trois longues années à la tête de l’EN où il a atteint le huitième de finale de la Coupe du monde. Mais Halilhodzic donne l’impression de ne se rappeler que les mauvais souvenirs. Dans aucune intervention, l’ancien sélectionneur n’a évoqué l’estime qu'ont pour lui des Algériens, ou bien le mérite de l’Algérie en étant sur le banc de touche lors d’une Coupe du monde. A travers l’Algérie, il a eu l’occasion de prendre sa revanche sur les Ivoiriens qui ont mis fin à ses fonctions, après qu'il les a qualifiés. Bref, Halilhodzic a encore une fois évoqué le cas Mahrez. Bien qu’il ne soit impliqué ni de près ni de loin dans sa convocation puisque le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a usé de tout son poids pour l’imposer, l’actuel sélectionneur veut avoir les mérites quand même. Voici sa déclaration faite au site So Foot : «J’ai été critiqué en Algérie, on m’a traité de fou. "Un mec jamais sélectionné qui joue en deuxième division", "On a de meilleurs joueurs". Et maintenant, tout le monde dit qu’il  l’a vu le premier. Je cherchais un joueur de ce profil, je l’ai repéré sur un match et j’ai demandé à voir ses matchs. J’en ai regardé une dizaine, parce que pour l’intégrer à la liste des 23, il fallait être sûr». 
« Slimani jouait dans un petit club et je voulais l’emmener à Nantes »
Si pour Mahrez, Halilhodzic n’y est pour rien ni de près ni de loin, il est tout de même derrière l’explosion de certains talents comme l’actuel attaquant du Dinamo Zagreb, Hilal Soudani, le défenseur de Watford, Essaid Belkalem, et notamment le buteur actuel de l’EN et du Sporting de Lisbonne, Islam Slimani. Juste sur ce dernier, l’ancien sélectionneur s’est exprimé sur So Foot, évoquant même qu’il a été derrière les contacts avec le FC Nantes où le joueur a failli signer avant de s’engager avec le club lisboète. «Pareil pour Islam Slimani, il jouait dans un petit club, jamais une sélection. Je l’avais proposé à Waldemar Kita à Nantes gratuitement, pour 300 000 dollars, ça ne s’est pas fait et maintenant il vaut 30 millions (il rit.)».
« Au Japon, j’ai un traitement meilleur qu’en Algérie »
Ayant toujours la rancune tenace envers la presse algérienne, après certaines critiques par rapport à l’intérêt de la sélection nationale, Vahid Halilhodzic n’a pas manqué l’occasion encore une fois de tacler la presse algérienne, oubliant au passage qu’il avait manqué de respect aux journalistes algériens en envoyant ses assistants aux conférences de presse lors des stages, pour ne pas rencontrer les journalistes. Il a aussi oublié qu’il a boudé la conférence de presse organisée par la FIFA après le match de l’Allemagne, mettant la presse algérienne dans la gêne. «La plupart des conférences de presse se terminent avec des applaudissements, ça me change un peu de certains pays où j’ai bossé. Par rapport à ce que j’ai connu en Algérie, c’est très agréable, c’est un respect total. Il y a une attente de résultats par rapport à mon arrivée, c’est normal. Chacun a sa vision du foot et, à partir de là, tu critiques ou pas. En France, il y a beaucoup de copinages, de sympathies, pour que le journaliste écrive un truc sympa sur toi. L’objectivité est souvent remplacée par la subjectivité personnelle», a-t-il déclaré. 
 

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