Brahimi : « Au Brésil, rien ne nous fera peur »

« Pour mon avenir, il y a une Coupe du monde d’abord »

Comment allez-vous aborder ce stage ?

Je pense que tous les joueurs sont dans de bonnes dispositions psychologiques. On est en ce moment en fin de saison, on doit bien se préparer pour la Coupe du monde. Il faut tout d’abord résoudre certaines lacunes pour être en forme. Pour ce qui me concerne, j’entamerai ce stage dans la sérénité la plus totale et surtout avec enthousiasme pour prouver que je mérite d’être en Coupe du monde.
Notamment après que Granada a assuré son maintien en Liga…
Oui, c’est vrai. Je suis très content que Granada ait assuré son maintien. C’était important pour moi de quitter l’Espagne sur une bonne note. Je pense que j’ai accompli ma mission convenablement.
Le stage sera effectué avec 25 joueurs, mais pour le voyage au Brésil, il n’y aura que 23. Vous ressentez cette pression ?
En sélection, on est une seule famille. L’entraîneur va devoir prendre une décision qui sera très difficile. Chacun d’entre nous est prêt à l'accepter. Tout de même, c’est tout le monde qui va se donner à fond pour le convaincre. Je pense que c’est une bonne chose pour le groupe pour voir les capacités de chacun. Ceux qui devront quitter le groupe trouveront le soutien de tous les joueurs.
Comment jugez-vous votre parcours cette saison avec Granada ?
A mon avis, le plus important, c’est le fait d’avoir assuré notre maintien parmi l’élite. C’était d’ailleurs notre objectif au début. Dieu merci, nous avons réussi à l’atteindre. Sur le plan personnel, je suis content même si j’aurais aimé marquer plus de buts. J’ai beaucoup travaillé lors des dernières saisons, mais je dois encore progresser.
Avec Feghouli, vous avez réussi de grands matchs face au FC Barcelone. Cela dit, peut-on vous considérer comme la bête noire du Barça ?
(Rires) Non, ce n’est pas ça. On a réussi de grands matchs face aux grands clubs et c’est tout. Je souhaite aussi le succès pour d’autres Algériens face à ce grand club.  

Parfois, on vous choisit comme meilleur dribleur de la Liga devançant même Ronaldo ou Messi, comment vous vous sentez ?
Parfois, on me dit ça. Sincèrement, je suis content car je suis en train d’honorer mon pays et surtout mes compatriotes. Je pense qu’il faut tout de même continuer à travailler pour maintenir cette courbe ascendante.
Depuis votre venue en sélection, vous n’avez pas trop joué, mais malgré ça, les Algériens attendent beaucoup de vous lors du Mondial. Ressentez-vous une pression ?
Non, je ne ressens pas de pression. Je suis venu pour donner un plus à la sélection de mon pays. Je veux la conduire vers le haut.
Optimiste pour une qualification au deuxième tour ?
Oui, et comment ! Certes, notre groupe est difficile. On aura des adversaires assez solides et surtout coriaces. On va travailler et se donner à fond pour se qualifier au deuxième tour. Sincèrement, rien ne nous fait peur au Brésil. On va jouer notre va-tout.  
Le sélectionneur craint que l’individualisme prime sur le collectif…
Non, je ne pense pas que cela puisse se produire. Chacun des joueurs veut contribuer aux succès, c’est tout. On veut bien honorer notre pays et donner le maximum de nous-mêmes. De ce côté, croyez-moi, il n’y aura aucun problème.
Avant de conclure, parlons de votre avenir à Granada…
Excusez-moi, je ne peux rien dire sur ce sujet. Actuellement, je vais disputer la Coupe du monde et je suis concentré sur cette compétition. En juillet, on verra bien.

 

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