CRB : Malek ignore Bouali et résilie son contrat

Alors qu’il était attendu que le président du CRB, Réda Malek, rencontre son désormais ancien coach Fouad Bouali pour mettre les points sur les i concernant l’histoire avec l’équipementier Umbro, finalement c’est le contraire qui s’est produit, puisque les deux hommes ne se sont pas rencontrés, et Malek avait prétexté son absence laissant le soin à son directeur de l’administration ainsi que son comptable de recevoir Bouali. 
Œil pour œil, dent pour dent
Il se trouve que le comportement du président Malek n’est pas fortuit, lui qui n’a pas voulu rencontrer son ex-entraîneur. Ce dernier lui a fait pareil, la semaine passée, lorsque son président l’avait convoqué à Dar El Beïda. Pour rappel, le technicien Bouali avait mis une croix sur la réunion avec le président, à cause d’un mot «convocation» qui n’avait guère plu au coach, en plus des explications qu’il devait donner sur le semi-échec face au MCO. 
Bouali a demandé des explications sur sa résiliation de contrat
Pour sa part, le driver du Chabab avait demandé aux dirigeants du club des explications concernant son licenciement, après deux journées de championnat. Ces derniers avaient pris la parole et ont fini par prétexter son départ à cause de ce qu’il avait déclaré sur l’équipementier Umbro, ainsi que sa façon de s’absenter lors de la réunion de travail avec les dirigeants. Bouali avait ensuite expliqué qu’il n’avait à aucun moment tiré sur Umbro, mais plutôt sur le mutisme de la direction concernant l’arrivée tardive des équipements.
Pour Bouali, c’est un complot derrière son dos
Le technicien Fouad Bouali a accusé les dirigeants du club d’avoir comploté derrière son dos, sinon comment, dit-il, expliquer cette façon sournoise et floue en plus rapide pour désigner son successeur à la barre technique. Celui-ci ira plus loin en désignant du doigt ces techniciens qui guettent la moindre faille pour s’introduire dans un club, malgré les démentis des responsables du club de Laaquiba.
Il a reçu son argent et a défendu Zerkati
Et comme il était convenu que les deux parties se séparent à l’amiable, le technicien Bouali avait évoqué ses arriérés de l’époque de l’ancien président que Malek avait promis de lui payer. En fait, c’était le seul point où les discussions coinçaient, mais par la suite les deux parties ont fini par trouver un accord sans trop de souci. En revanche, il y a eu un moment assez fort entre Bouali et les dirigeants lorsque ces derniers avaient cité le préparateur physique Zerkati, après que ce dernier a demandé ses trois mois de salaire, alors que les dirigeants n’étaient pas d’accord, ce qui a incité Bouali à intervenir, mais sans pour autant conclure, laissant ainsi le cas Zerkati dans le flou.
Bouali : «J’ignore qui est le fautif, eux ou moi, mais ce n’est pas de cette manière qu’on agit»
Sans pour autant entrer dans les détails de cette histoire avec les dirigeants, le technicien licencié Fouad Bouali regrette la manière avec laquelle les responsables du club l’ont traité, se contentant de dire : «C’est regrettable de leur part de me traiter de la sorte, comment peut-on contacter un coach alors que j’étais toujours en place, sinon je ne sais pas qui est fautif, eux ou moi ?»
«Dites-moi, est-il raisonnable de demander des comptes après le premier match ?»
Pour conclure, le désormais ex-coach du CRB s’interroge sur ce qui s’est passé dans son dos et du reste, notamment ceux qui demandaient des comptes après la première journée de championnat, en précisant : «Je me demande et m’interroge, sinon dites-moi, est-il raisonnable de demander des comptes à un technicien après une journée de championnat ? C’est vrai on a été tenus en échec mais ce n’est pas la fin du monde, on est au début de la saison, je pars pour l’intérêt du club, merci».

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