Daniel Bennett fait peur à l’Algérie

Comme annoncé dans une de nos précédentes livraisons, la fédération internationale de football a procédé   à la désignation  des arbitres qui officieront les rencontres de la première journée des éliminatoires de la coupe du monde 2018. Pour le match au sommet entre l’Algérie et le Cameroun prévu le 9 octobre à Blida, le Sud-Africain, Daniel Bennett, a été désigné pour cette rencontre où il y aura beaucoup d’enjeux puisqu’il opposera deux grosses cylindrées du continent, habituées ces dernières années des coupes du monde. Seulement, cette désignation fait peur à beaucoup de spécialistes, même certains responsables à la FAF redoutent désormais le Sud-Africain,  sans pour autant le dire publiquement. C’est ce qui se murmure dans les couloirs de la FAF. 
Il n’est pas concerné par la coupe du monde et approche de la retraite
En effet, ces responsables à la FAF qui redoutent l’arbitrage de Daniel Bennett le 9 octobre prochain à Blida face aux Lions Indomptables du Cameroun ont mené une enquête sur cet arbitre, qui jouissait pourtant d’une très bonne réputation. Certes, il a toujours une réputation d’arbitre correct mais il a eu quand même un arbitrage douteux lors de la CAN 2013 en Afrique du Sud lors du match Tunisie-Togo, ce qui lui a valu une suspension de six mois. Bizarrement, le président de la commission d’arbitrage de la CAF à l’époque, n’est autre que le Tunisien, Tarek Bouchamaoui, qui est un personnage mystérieux, devenu important au sein de l’exécutif de la CAF en un court laps de temps. Pour revenir à cet Algérie-Cameroun, Daniel Bennett se présentera sur la pelouse du stade Mustapha-Tchaker de Blida sans aucune ambition dans sa carrière d’arbitre international puisqu’il n’en a plus. Il n’est pas en effet retenu dans la pré-liste des arbitres qui officieront le Mondial 2018. En plus, il approche de la retraite internationale. Donc, tout peut arriver avec un tel arbitre, comme c’était le cas avec Coffi Codjia en 2010 face à l’Egypte. 
La différence entre Bennett d’aujourd’hui et celui de 2009
En 2009, Daniel Bennett a dirigé brillamment la rencontre Algérie-Egypte à Blida. Malgré l’enjeu, la pression et la guerre de coulisses entre les deux pays, le Sud-Africain n’a pas été influencé où il a dirigé une partie sans faute. Idem pour 2012 lorsqu’il a dirigé Mali-Algérie à Ouagadougou. Le Sud-Africain a réussi un sans faute. Seulement, aujourd’hui Bennett n’a plus d’ambition sur le plan sportif. Il faut reconnaître que les arbitres n’ayant plus d’ambition sportive dans leurs carrières, peuvent commettre des bêtises. Coffi Codjia en est un exemple en 2010 et récemment, le Mauricien, Seechurn   Rajindraparsad, lors du fameux quart de finale entre la Guinée Equatoriale et la Tunisie au cours de la CAN 2015 où le monde entier avait suivi comment le pays hôte a été aidé par l’arbitre. Donc, c’est cela qui risque d’être fatal pour l’Algérie en ce 9 octobre où il faudra impérativement être méfiant sur la pelouse, surtout que cet arbitre a déjà un antécédent… et en pleine phase finale de la CAN. Affaire à suivre. 
 

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