Ligue 1 & 2

ESS : Évènement : Aucune absence à la reprise

Hammar s’est rendu compte qu’il gâtait trop ses joueurs.

Auteur : Akram F. mercredi 14 septembre 2016 20:19

Fait rarissime, la séance de la reprise des entraînements de l’ESS, qui s’est tenue avant-hier mardi, a été caractérisée par la présence de l’ensemble de l’effectif. Aucune absence n’a été signalée. Même Amada, qui est blessé et qui n’était pas obligé d’y aller, était présent, mais en salle de soins. On peut avancer sans risque de nous tromper que c’est une première à l’Entente, d’autant qu’il s’agit du deuxième jour de l’Aïd où, généralement, une poignée de joueurs se permettait un ou deux autres jours de repos sans qu’elle soit inquiétée. Vraisemblablement, quelque chose a changé à l’Entente. Et c’est sans doute le cas Hachi qui a donné à réfléchir à tout le monde. Comme on le sait, le latéral gauche de l’ESS a été écarté du groupe pendant trois semaines lorsqu’il s’était rendu en France le lendemain du match face au CSC en dépit de la mise en garde de son entraîneur. Depuis, il est interdit d’entraînement avec l’équipe première. Cela fait exactement deux semaines que Hachi s’entraîne avec la réserve et ce n’est qu’à la reprise de mardi dernier qu’il a été autorisé enfin à réintégrer le groupe, non sans avoir présenté ses excuses à ses dirigeants et à son entraîneur, en reconnaissant son tort.
Hachi a compris qu’il n’est pas indispensable
Deux hommes sont derrière ce nouvel état d’esprit, Amrani et Hammar. Le premier pour avoir osé sanctionner sévèrement un titulaire en force, et le second pour ne pas être intervenu, laissant carte blanche à son entraîneur. Aujourd’hui, Hachi s’est rendu compte d’une chose importante : qu’il n’est pas indispensable à l’équipe. Amrani l’a écarté du groupe à la veille de la réception du CRB, puis lors du déplacement à Médéa, en alignant à son poste Sid-Ali Lameri. Les deux matchs ont été remportés haut la main par l’Entente. Si Hachi pensait, lorsqu’il est rentré chez lui en France sans l’aval de son entraîneur, qu’il avait un poids dans l’équipe et qu’il ne risquait rien de par son statut, il doit réaliser aujourd’hui qu’on peut se passer facilement de ses services et qu’en cas de récidive, le seul perdant, ce sera lui. C’est le message qu’Amrani voulait lui passer lorsqu’il a responsabilisé Lameri en lui demandant de saisir sa chance. Et c’est le même message que le coach a voulu faire passer à tous les joueurs à travers le cas Hachi qui a, faut-il le souligner, servi d’exemple à tout le monde.
Il ne s’est pas rendu chez lui pendant l’Aïd
Pour preuve, Farès Hachi pouvait bien se rendre chez lui en France à l’occasion de l’Aïd, il était autorisé à y aller, mais il ne l’a pas fait. Il a rendu son billet au secrétaire du club, car il devait réintégrer le groupe mardi à la reprise, et de ce fait, il n’a pas voulu prendre le moindre risque de louper la séance de la reprise. C’est le cas de la majorité des joueurs qui ont fait en sorte d’être présents mardi en ne prenant aucun risque d’arriver en retard.
Hammar s’est rendu compte qu’il gâtait trop ses joueurs
Évidemment, cela a fait plaisir au staff technique et à tous les responsables du club. Mais ce que veut Amrani, ce n’est pas que les joueurs aient peur de lui ou des sanctions qu’ils encourent. Il veut plutôt qu’ils prennent conscience qu’il s’agit d’un comportement normal d’un joueur professionnel. Il espère que tous les joueurs comprennent ce que veut dire un joueur professionnel et responsable, respectueux de ses camarades. Il veut que cette discipline et cette façon de se conduire rentrent dans les mœurs du club. Et comme nous l’avons souligné plus haut, ce qui a poussé encore plus les joueurs à être présents à la reprise, c’est parce qu’ils se sont rendus compte que Hammar ne peut plus intervenir en leur faveur auprès de l’entraîneur comme il le faisait auparavant. Lui aussi, le président notamment, a pris conscience qu’il les gâtait plus qu’il en faut.
Un groupe motivé à la reprise
Et ce que nous avons constaté mardi passé à la reprise, c’est que tout le monde était heureux d’être là. Il y avait une très bonne ambiance, une ambiance de famille et de l’Aïd, conjuguée au bon état d’esprit du groupe suite à la dernière victoire à Médéa et au bon début de saison qu’effectue l’ESS depuis le 21 août dernier. Tous les joueurs étaient motivés et cela se sentait. C’est de bon augure à la veille de la réception de la JSK.

Publié dans : ess hammar Amrani Hachi

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