MCA / Aouedj : «Je n’ai aucun problème avec Mouassa»

Faisant polémique, après son absence lors du décrassage, Sid Ahmed Aouedj se défend dans cet entretien, tout en évoquant ce premier tour de Coupe d’Algérie contre Arzew qu’il faut aborder avec la plus grande concentration pour éviter toute mauvaise surprise.

Avant toute chose, ce revers concédé face au Chabab de Belouizdad vous est resté en travers de la gorge…
Bien sûr que nous sommes tous très frustrés car on ne méritait certainement de perdre ce match. Au minimum, on aurait dû accrocher le point du match nul. Mais le football n’est pas une science exacte. On dit bien que dominer n’est pas gagné. Nous l’avons appris à nos dépens. Ce qui me déçoit le plus, c’est le visage défait de nos supporters qui ont quitté le stade très déçus. On aurait aimé leur offrir une victoire…
Double déception car vous avez dû suivre la rencontre à partir du banc des remplaçants…
Vous savez, c’est plus difficile de suivre le match du banc que d’être sur la pelouse. Nous avons ce sentiment d’impuissance. Maintenant, il est vrai que je n’ai pas joué cette rencontre, mais je respecte les choix du coach.     
Justement, on parle de boycott de votre part lors du décrassage, en signe de contestation contre la décision de Mouassa de vous laisser sur le banc…
Jamais au grand jamais, je n’étais en colère contre le fait de m’avoir laissé sur le banc. C’est vrai que j’avais envie de rentrer en seconde mi-temps pour aider mes partenaires, surtout que nous étions en retard au tableau d’affichage. Pour ce qui est du boycott, c’est totalement faux. Je n’ai jamais manqué cette séance de décrassage sous pretexte que je n’ai pas joué la veille. Ce ne sont que des allégations. A la fin du match, j’ai avisé Bouiche que j’étais dans l’obligation de rentrer chez moi à Oran, pour des raisons personnelles. J’estime que mon absence était justifiée. Et je vais reprendre ce lundi l’entraînement.
Reconnaissez que vous étiez en colère et abattu à l’issue de ce match, non ?
Oui, j’étais abattu à cause de la défaite. Voir nos supporters quitter le stade en colère m’a mis dans un état de tristesse. Mais en aucun cas j’étais énervé, pour n’avoir pas joué.
On comprend par là que vous n’avez aucun problème ni avec le staff technique ni la direction…
Pas du tout. C’est devenu une habitude, il y a des personnes qui cherchent à semer la zizanie en colportant des rumeurs. Je n’ai aucun problème ni avec Mouassa ni avec la direction. Le secrétaire général Attalah m’a appelé pour m’aviser que la reprise est pérvue le mardi à 10 h, à Aïn Benian.
Pourtant avec la venue de Mouassa, vous avez été relégué au second plan, avec 20’ de jeu contre le DRBT…
C’est vrai que tout joueur souhaiterait être titulaire chaque week-end. C’est vrai aussi que j’ai dû me contenter de 20 minutes de jeu seulement contre le DRBT depuis la venue de Mouassa. Mais en tant que professionnel, je dois accepter le choix du coach, en me disant que je saisirai ma chance lorsqu’elle se présentera à moi. A ce moment, je tenterai de gagner la confiance du staff technique. Mais au milieu de tout cela, je ne dois jamais perdre de vue que c’est l’intérêt du club qui prime avant toute chose.
Comment expliquez-vous ce long passage à vide puisque vous n’avez toujours pas inscrit le moindre but cette saison ?
 C’est vrai qu’on souffre d’un manque flagrant d’efficacité. Et pourtant, on se crée des occasions et on fait le jeu. Mais il nous manque ce brin de réussite. Me concernant, le fait de ne pas jouer régulièrement explique mon rendement en dents de scie. Mais je vais travailler davatange pour conjurer le sort. Je suis conviancu aussi que notre attaque frappera fort prochainement, car nous avons des joueurs de qualité.
Il est possible que vous soyez dans le onze de départ en Coupe d’Algérie face à Arzew…
Je suis à la disposition du coach. Ce match contre Arzew, on doit l’aborder avec la plus grande concentration car Dame coupe est capricieuse. Elle nous a habitués avec son lot de surprises.
Votre sentiment à propos du supporter blessé à un œil ?
J’étais choqué. J’ai eu les larmes aux yeux. J’ai apparis la nouvelle à Oran à travers El Heddaf TV. Le jeune supporter est sur le point de se marier. Je me demande comment des signaux de bateau et des fumigènes ont pu être introduits au stade. Il faut savoir que nous les joueurs sommes soumis à une fouille minutieuse, avant d’entrer au stade.
Est-il vrai que vous avez décidé d’offrir à ce supporter la prime du match contre le CSC ?
Je n’ai pas pu me rendre à l’hôpital, mais j’ai été contacté par Hachoud et Bouguèche. Effectivement, nous devrons aider financièrement et moralement Abderraouf car c’est la moindre des choses. Dès mon retour, je vais me rendre à l’hôpital Mustapha, pour apporter tout mon soutien à ce fan.

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