Equipe d'Algérie

Idriss Saâdi : «Ce que je peux apporter à la sélection ? Ma percussion, mon jeu en profondeur et mon explosivité»

«Slimani et moi sommes différents, on peut former un duo complémentaire»

Auteur : Saïd Fellak lundi 19 décembre 2016 22:13

Retenu dans la liste élargie pouvant disputer la prochaine CAN, Idriss Saâdi réalise un début de saison parfait avec le KV Courtrai. Auteur de 10 buts en 18 matchs, il est l’homme providentiel du club belge cette saison. Ses performances ne sont pas passées inaperçues et cela pourrait donc lui valoir une convocation chez les Verts à compter du prochain stage. Le Buteur, fidèle à ses habitudes, est parti le rencontrer en Belgique afin de le faire découvrir aux supporters algériens. Une interview intéressante qu’on vous invite à lire. 

Pour commencer, pour quelle raison vous avez choisi d’opter pour Courtrai, vous qui étiez sollicité par beaucoup d’autres clubs ?
À la fin de la saison dernière, je savais qu’à Cardiff on n’allait pas compter sur moi. Je ne voulais pas passer une autre saison à ne pas jouer, sachant que j’avais galéré avant en raison des blessures. Du coup, j’ai voulu partir. J’ai eu plusieurs contacts, dont Courtrai, et ça s’est fait naturellement. 
Cette saison, vous revenez fort. 18 matchs joués en championnat, 10 buts inscrits. Quel est le secret de cette réussite ?
Je ne sais pas s’il y a réellement un secret, mais après, je sais que lorsqu’on ne joue pas, c’est frustrant. Toute la saison dernière j’ai eu pas mal de pépins physiques. Vers la fin du parcours, j’étais apte à jouer, sauf que le coach avait déjà son groupe et ne voulait pas freiner la dynamique de l’équipe. Du coup, je n’ai pas eu l’occasion d’enchaîner les matchs. Au terme de la saison, je suis parti en vacances avec comme objectif de beaucoup travailler et c’est ce que j’ai fait. Derrière, j’ai été logiquement récompensé. Voilà. 
Vers la fin 2014, vous étiez près d’intégrer la sélection après un début de saison en fanfare avec Clermont Foot. Malheureusement pour vous, vous avez contracté une grave blessure au genou en janvier 2015, qui a littéralement plombé votre saison…
C’est sûr, mais c’est le destin qui en a voulu ainsi. Je suis bien revenu de cette blessure et c’est le plus important. Les blessures font partie de la carrière d’un footballeur. Ce n’est pas grave. El Hamdoulillah, j’ai réussi à renverser la situation. 
Cette blessure vous a éloigné des terrains durant plus de six mois. Les nombreux clubs qui vous courtisaient ont fini par s’éloigner, n’est-ce pas ?
C’est sûr que ces clubs ont été plus réticents par la suite, car je venais de contracter une grosse blessure. Ils ne voulaient pas prendre de risque. Cardiff l’a fait, même si par la suite j’ai pris une petite blessure à la cuisse. C’est clair qu’avec tout ça, tu prends un coup au moral, mais moi, je pars avec le principe que dans le foot rien n’est fini d’avance. Je n’ai donc pas lâché et me voilà revenu plus fort qu’avant. 
D’autres joueurs algériens se distinguent eux aussi cette saison en Belgique. Belfodil, Hanni et Idir Ouali. Comment pouvez-vous expliquer cette montée en puissance du joueur algérien dans le championnat belge ?
Je pense que le championnat belge prend de la valeur et c’est ce qui fait que pas mal de joueurs algériens y viennent pour jouer. Aussi, il faut dire que le joueur algérien a beaucoup de qualités et fait parler de lui un peu partout, que ce soit ici en Belgique, en France, ou même en Angleterre. C’est bien pour la sélection algérienne et pour le football algérien en général. 
Vous qui avez connu le championnat de France, la Championship et maintenant le championnat belge, que pouvez-vous nous dire sur sa valeur réelle, sachant que beaucoup l’estiment assez faible, si on devait le comparer aux autres grands championnats européens ?
C’est une idée reçue, c’est tout. Quand on voit que La Gantoise a réussi à mettre un 5-0 à Lyon, il y a une année seulement, c’est que le championnat belge n’est pas si bas que ça finalement. Je dirais que les clubs belges peuvent largement rivaliser avec leurs homologues français par exemple. 
Comme tout le monde le sait, vous avez été formé à l’AS Saint-Étienne. Qu’est-ce qui a fait que vous n’avez pas réussi à percer avec l’équipe première ?
C’est vrai que ça s’est bien passé quand j’étais au centre de formation, mais après quand je suis arrivé au niveau professionnel, je n’ai pas senti qu’on voulait me faire confiance. Le coach de l’équipe première (Ndlr : Christophe Galtier) avait une autre vision et d’autres idées en tête. J’ai compris que je n’entrais pas dans ses plans et à partir de là, je devais changer de club, surtout lorsqu’on est attaquant, car on a besoin de cumuler du temps de jeu et d’avoir la confiance de son staff. 
Du coup, par la suite vous avez connu beaucoup de clubs français. Reims au début puis le Gazélec Ajaccio et enfin Clermont Foot. Pourquoi autant de clubs en si peu de temps ?
À Reims, je commençais à découvrir ce qu’était le monde professionnel. J’étais encore très jeune. Par la suite je suis revenu à Saint-Étienne, avant d’être prêté une nouvelle fois à Ajaccio. Là-bas, j’ai joué une saison pleine en Ligue 2 et j’ai eu l’occasion de gagner en expérience. À mon retour à Saint-Étienne, c’était le statu quo. On ne me faisait toujours pas confiance. C’est de là que j’ai décidé de partir définitivement à Clermont Foot et de lancer ma carrière loin de l’ASSE. 
Pourtant, le coach Galtier et à travers ses déclarations ne tarissait pas d’éloges sur vous, sauf qu’il disait qu’il manquait quelque chose… Des années après, que pouvez-vous nous dire sur ça ?
Personnellement, je n’ai jamais eu de problème avec lui. J’estime que je n’ai pas fait d’erreurs. Quand on voit le temps de jeu qui m’avait été donné à Saint-Étienne, on ne peut pas dire qu’on m’a réellement fait confiance. 
Le coach disait justement que vous ne profitiez pas assez du temps de jeu qu’il vous accordait… 
C’est difficile de profiter de 10 minutes de temps de jeu. Moi, je suis un attaquant qui aime prendre de la profondeur, des espaces, et quand tu n’as que les 10 dernières minutes du match pour faire la différence, ce n’est pas mission facile. On ne peut pas juger un joueur en ne lui accordant que dix minutes seulement. Peut-être que ça peut suffire à des joueurs comme Messi ou Cristiano Ronaldo, mais moi je ne suis ni l’un ni l’autre. 
Vous pensez que vous avez été lésé à Saint-Étienne ?
Je pense que ça s’est très bien passé au centre de formation et que ça s’est moins bien passé au niveau professionnel. 
Vous avez été avec un autre joueur algérien, en l’occurrence Faouzi Ghoulam. Lui aussi a connu des débuts très difficiles au niveau professionnel. Je vous pose la question de manière directe : pensez-vous que le fait d’être un joueur d’origine maghrébine a compliqué votre intégration en équipe première de l’ASSE ?
C’est vrai que Faouzi a connu lui aussi des débuts compliqués en pro, mais après, pour répondre à votre question, je pense qu’on ne peut pas incriminer ou accuser un club de ça tant qu’on n’a pas de preuves. Ça s’est mal passé avec moi et avec Faouzi au début, on ne peut dire directement que c’est dû à nos origines. C’est une coïncidence peut-être. Je pense que le problème, c’est qu’à Saint-Étienne on ne voit pas beaucoup de joueurs formés au club jouer avec l’équipe professionnelle. Par contre, dans un club comme l’Olympique Lyonnais, huit joueurs formés au club sont des titulaires avec l’équipe première actuellement.
Vous avez joué avec les catégories de jeunes de l’équipe de France lorsque vous étiez au centre de formation de l’ASSE. La question du choix de la sélection ne se posait pas à ce moment-là ?
Oui, c’est ça. Quand tu es dans un centre de formation, c’est plus facile de jouer pour l’équipe de France. On a tout un cursus à suivre et forcément, c’est évident que tu sois choisi pour intégrer les catégories de jeunes de l’EDF. Au niveau de la scolarité, formation et beaucoup d’autres choses, tu ne peux pas aller jouer pour un autre pays. Après, quand tu deviens professionnel, les choses changent et tu peux alors choisir la sélection que tu souhaites défendre. 
Jouer pour l’Algérie est un choix qui est venu naturellement ou bien y avez-vous longuement réfléchi ?
Je ne vous cache pas que lorsque je suis sorti du centre de formation, l’idée de jouer pour une sélection ou une autre ne m’effleurait pas l’esprit. Mon obsession était de jouer et j’étais plus focalisé sur mes performances en club. Je ne suis pas quelqu’un qui se projette dans un avenir lointain. 

Vous suiviez la sélection algérienne quand vous étiez petit ?
Oui, bien sûr. On est algériens dans l’âme. Mes parents m’ont inculqué l’amour du pays, sa culture, ses traditions, etc.
Intégrer prochainement la sélection serait une fierté pour eux alors…
Oui, c’est évident. Ça serait plus une finalité absolue pour eux et pour moi qu’un début. Porter le maillot des Verts me rendrait tout aussi fier, mais je sais que je devrais faire encore plus pour écrire l’histoire. 
Donc, ce n’est pas par intérêt que vous avez choisi l’Algérie ?
C’est mon cœur qui a choisi l’Algérie. Je ne pense pas qu’on décide de jouer pour une sélection par intérêt, car si c’est le cas, c’est qu’on a choisi sa sélection par défaut et cela signifie qu’on n’y va pas pour jouer comme il le faut. Il faut en avoir envie. Pareil quand on choisit un club.
Beaucoup pensent que certains joueurs binationaux, dès qu’ils sont persuadés qu’ils ne seront pas retenus en équipe de France, optent pour la sélection algérienne. Vous en pensez quoi ?
Il faut poser la question aux joueurs concernés. Il faut prendre cas par cas et ne pas en faire une généralité.  
Pour vous donc, il n’a jamais été question d’espérer jouer pour l’équipe de France ?
Choisir l’Algérie a été une évidence pour moi. Mon nom de famille c’est Saâdi, donc c’est clair… Après, j’estime que parfois on aime créer des polémiques. Je me rappelle du cas de Fekir. Tout le monde lui est tombé dessus. Il a fait son choix, et je pense qu’il fallait l’accepter. Ça ne sert à rien qu’on choisisse l’Algérie si on ne vient pas pour la défendre avec force. À l’heure actuelle, l’Algérie a grandi. Elle a une meilleure image à travers le monde. 
Avez-vous suivi le parcours de la sélection algérienne durant les Coupes du monde 2010 et 2014 ?
Oui, c’est clair. Le match face à l’Allemagne, c’était la folie. Si on avait gagné ce match, je pense que personne n’aurait crié au scandale. On était tous fiers de cette équipe. 
Récemment, le coach national George Leekens est venu vous superviser ici à Courtrai à l’occasion du match de championnat face à Anderlecht. Avez-vous discuté avec lui au terme de la rencontre ?
Franchement, je ne savais même pas qu’il était présent dans le stade ce jour-là. Après, oui, j’ai eu écho qu’il allait venir superviser quelques nouveaux joueurs histoire d’élargir le groupe, mais je ne savais pas exactement quand il allait réellement venir. J’ai appris cela après le match à travers les réseaux sociaux. 
Vous avez marqué un but lors de ce match. On imagine que la joie a été double, même si au final votre club a dû concéder la défaite…
Oui, c’est évident que c’est bien plus intéressant lorsqu’on fait une bonne prestation sous les yeux du sélectionneur national. 
Avez-vous eu une discussion avec lui au téléphone bien avant ce match ou après ?
Je n’ai jamais eu affaire à lui personnellement. J’ai eu un échange avec d’autres personnes de la sélection. 
Yazid Mansouri, c’est bien ça ?
Oui, voilà. J’ai pu discuter avec lui. Moi, j’avais déjà mon passeport algérien et ma carte d’identité algérienne, mais il m’a signifié que je devais avoir un passeport biométrique. 
Vous a-t-il dit que vous alliez être appelé prochainement en sélection ?
Il m’a surtout dit qu’il y a eu l’arrivée d’un nouveau sélectionneur et que celui-ci voulait voir toutes les possibilités pour l’équipe nationale. Que beaucoup de choses allaient sans doute changer aussi. Il m’a dit de me tenir prêt, surtout concernant les papiers, comme ça si je suis appelé, il n’y aura pas de souci. 
Et avec Mohamed Raouraoua ?
Non, je n’ai jamais parlé avec lui directement. 
Votre dossier à la FIFA traîne un peu. Il paraît que vous n’êtes pas encore qualifié pour jouer avec l’Algérie. Avez-vous eu écho de cela de la part de la FAF ?
Je sais que le dossier a été envoyé et qu’il fallait le faire assez rapidement, car il y a la période des fêtes de fin d’année et les congés. Normalement, il ne devrait pas y avoir de souci du moment que je l’ai envoyé il y a assez longtemps.
Êtes-vous excité à l’idée de jouer la CAN ?
Ah, oui ! Ça serait vraiment génial !
On sait que généralement, les clubs européens n’aiment pas voir leurs meilleurs joueurs partir à la CAN. Certains parmi eux finissent même par perdre leur place de titulaire à leur retour. Cela ne vous fait pas peur ?
Non, pas du tout. J’étais blessé un an et demi et j’ai réussi à reprendre ma place. On peut donc partir un mois et retrouver sa place. C’est une question de volonté. L’équipe nationale, c’est un rêve. Moi, il y a deux ans, j’étais près de venir, mais au final je me suis blessé et j’ai pratiquement tout perdu. J’ai dû travailler, galérer pour retrouver mon véritable niveau. Maintenant que j’y suis, c’est une revanche. Si jamais on me sélectionne pour la CAN, je n’y réfléchirai même pas, je fonce !
Qu’est-ce que vous pouvez apporter à la sélection ?
Je peux apporter de la nouveauté, de la fraîcheur, de l’envie et ma bonne humeur. Dans le jeu, j’apporterai mon savoir-faire, les courses, les appels, mon jeu en profondeur. J’aime percuter et créer des brèches devant. J’offrirai certainement beaucoup de solutions au coach. 
La concurrence est rude au niveau de l’attaque, notamment au poste d’avant-centre où s’illustre un certain Islam Slimani. Cela ne vous effraie-t-il pas ?
Islam est un très bon attaquant et je pense que la concurrence ne peut que faire progresser les joueurs. Moi, je suis encore un jeune joueur et j’ai besoin de compléter ma progression. J’aimerais bien m’entraîner avec lui et les autres aussi qui évoluent, il faut le dire, dans de très grands clubs. Après, je pense qu’avec Islam, on peut être complémentaires dans le jeu. 
Connaissez-vous personnellement des joueurs de cette sélection algérienne ?
Je connais assez bien Faouzi Ghoulam. Aussi, Mehdi Abeïd qui était avec moi quand on était en sélection de jeunes de l’équipe de France. Saphir Taïder, c’est pareil. Belfodil, Hanni et Zeffane que j’ai affrontés auparavant. Il y a aussi, Raïs Mbolhi avec lequel j’ai joué quand on était au Gazélec Ajaccio. 
Justement, parlez-nous de votre relation avec Mbolhi…
Franchement, Raïs est un super gardien. Il a brillé à la dernière Coupe du monde et je n’aurais pas été étonné si on l’avait élu meilleur gardien du tournoi, car il l’aurait mérité. Quand je jouais avec lui, il m’encourageait sans cesse et me prodiguait pas mal de conseils vu que je débutais à peine avec les pros. Il me remontait le moral quand ça n’allait pas. Il me donnait des tuyaux aussi sur la manière d’anticiper les sorties des gardiens. C’est comme un grand frère pour moi. 
Vous étiez à Cardiff la saison passée. On imagine que les gens là-bas vous ont parlé du phénomène Riyad Mahrez…
C’est sûr. Riyad a éclaboussé toute l’Angleterre et même toute la planète. Ce qu’il a fait est vraiment exceptionnel. 
L’Algérie peut-elle remporter la CAN 2017, selon vous ?
Oui. Il y a beaucoup de talents au sein de cette sélection. Il y a de la qualité pour aller au bout. 
Parlons de vos origines. Vos parents sont de quelle région ?
Mon père d’Oran et ma mère de Bordj Bou Arreridj. 

Vous savez bien qu’il y a beaucoup d’engouement autour de la sélection aussi bien de la part des supporters que des médias. Vous n’appréhendez pas tant de pression ?
Ça fait partie du football. Moi, la pression ne me fait pas peur, bien au contraire, j’aime bien. Ça me stimule. 
Votre idole quand vous étiez petit ?
Ronaldo, le Brésilien. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le phénomène. 
Le championnat qui vous fait rêver ?
La Premier League. 
Merci, Idriss, de nous avoir accueilli ici à Courtrai…
Merci à vous d’être venu jusqu’ici pour me voir. J’espère qu’on se retrouvera bientôt en Algérie, avec la sélection. 

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Son dernier séjour en Algérie remonte à 2008
Idriss Saâdi nous a fait savoir que ça faisait longtemps qu’il n’était pas retourné en Algérie, plus précisément depuis 2008. Ses obligations professionnelles et privées ne lui permettant pas d’avoir du temps libre. Il espère revenir au pays très bientôt, pourquoi pas à l’occasion du prochain stage de la sélection nationale.

24 ans et déjà papa de deux enfants 
Né le 8 février 1992 dans la ville française de Valence, Idriss Saâdi n’a pas encore atteint les 25 ans. Pour autant, l’ancien Stéphanois est déjà marié et père de deux enfants (un garçon et une fille). Son épouse est française aux origines polonaises. 

Idriss a reçu la visite d’un supporter algérien 
Au terme de l’interview que nous avons réalisée avec Idriss Saâdi à Courtrai, le joueur a reçu la visite d’un supporter invétéré de la sélection algérienne, qui a pour nom Houari et qui est connu pour ses déplacements à travers toute l’Afrique lorsque l’EN joue. Houari, originaire d’Oran et qui vit pas très loin de Courtrai, à Roubaix en France plus précisément (25 km séparent les deux villes) n’a pas manqué d’encourager l’ancien Clermontois, tout en lui donnant rendez-vous le 12 janvier prochain au Gabon.

Cardiff et Courtrai ont le même propriétaire 
Comme tout le monde le sait, Idriss Saâdi n’est que prêté actuellement par Cardiff City (Pays de Galles) au profit du KVK Courtrai. Un compromis qui s’est fait rapidement du fait que les deux clubs appartiennent à un même propriétaire, à savoir le Malaisien, Vincent Tan. Ce dernier est aussi propriétaire de deux autres clubs, le FK Sarajevo et Los Angeles FC.  

Son coach à Courtrai est algérien 
Il faut savoir que l’entraîneur en chef de l’équipe de Courtrai n’est autre qu’un Franco-Algérien qui a pour nom Karim Belhocine. Ce dernier a arrêté sa carrière de joueur il y a moins d’un an et demi, avant de se consacrer au métier d’entraîneur. En 2008, il était tout proche de signer au profit de l’Entente de Sétif. 

Vendredi, c’est mosquée à Roubaix ! 
Bien qu’il soit né en France et qu’il y a grandi, Saâdi reste très lié à l’Algérie et sa culture. Il est aussi quelqu’un de pieux et très investi dans la religion musulmane. D’ailleurs, pour lui, pas question de louper les cinq prières de la journée et encore moins celle du vendredi. À cet effet, l’attaché de presse du club de Courtrai nous a confié que le joueur ne rate quasiment jamais la prière du vendredi qu’il accomplit le plus souvent à la mosquée des Trois Ponts de Roubaix.

On le surnomme le «Taureau» 
Idriss Saâdi est doté d’un physique assez atypique pour un attaquant de pointe. Bien musclé, il a un fort gabarit, mais surtout de grosses cuisses. Justement, on le surnomme le «Taureau» et cela depuis son jeune âge. «C’est le directeur technique du centre de formation de l’ASSE qui m’a surnommé ainsi, à cause de mes grosses cuisses et mon gabarit. Je suis aussi quelqu’un de puissant… (Rires.), nous a expliqué le joueur. 

 

 

 

 

Publié dans : slimani raouraoua Idriss Saâdi

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