MCA / Aouedj demande ses papiers, Ghrib refuse

Relégué au banc des remplaçants sans qu’il ne soit convoqué parfois aux rencontres de son équipe, Sid Ahmed Aouedj a pris attache avec son président pour demander sa lettre de libération, lorsqu’on sait qu’il est convoité par certaines équipes d’élite, dont son ancien club, le MCO, qui a émis le vœu de le voir porter de nouveau le maillot rouge et blanc. Toutefois, Ghrib refuse entendre parler de son départ en lui expliquant que le club a besoin de ses services et qu’il ne pourra en aucun lui remettre sa lettre de libération. Le président lui a demandé de ne plus évoquer le sujet de son départ, histoire de le rassurer sur son avenir et de ne plus croire à ce qui se dit à son sujet. Ainsi, Aouedj terminera bel et bien la saison au Mouloudia même si au fond de lui il veut changer d’air, car il ne veut plus rester pour chauffer le banc.

Il a eu aussi une discussion avec le coach
A croire une source digne de foi, on laisse entendre que le joueur a eu aussi une discussion avec Mouassa, à travers laquelle le premier responsable sur le plan technique lui a fait comprendre qu’il n’a aucun problème avec lui et qu’il suffit juste qu’il redouble d’efforts pour qu’il puisse prétendre à une place de titulaire. Ce qui n’a pas manqué de rassurer Aouedj, lui qui devra donc profiter de la trêve hivernale à travers le stage de préparation en Espagne pour qu’il prenne une revanche sur le sort, sachant que la concurrence sera relancée en attaque.

 «Ghrib m’a rassuré en me disant qu’il avait besoin de moi»

Comment s’est déroulée cette reprise des entraînements à Ain Benian ?
Comme vous le voyez de vos propres yeux, il y a une très bonne ambiance au sein du groupe. On travaille d’arrache-pied pour préparer le match de jeudi contre l’USMBA. Tout le monde est conscient de la mission qui nous attend.
Vous avez désormais tourné la page Dame coupe ?
C’est bon. Nous sommes tous focalisés sur le match contre l’USMBA. On veut se donner les moyens pour gagner ce match qui nous offre ce titre de champion d’automne.
On imagine que vous avez envie de prendre part à cette rencontre qui devrait se tenir dans l’enceinte olympique ?
C’est extraordinaire de disputer une telle affiche au stade du 5-Juillet en nocturne devant 50 000 Chnaoua. Tout joueur espère prendre part à une telle affiche. A moi de tout donner pour que le coach m’offre une autre chance. A ce moment là, je peux vous dire que je vais la saisir. Mais ce qui compte avant tout c’est la victoire pour l’offrir à nos fans.
Sur le plan personnel, vous vivez une situation très délicate avec très peu de temps de jeu. Cela doit peser négativement sur votre moral…
Personne n’aime chauffer le banc de touche. Mais bon, je respecte les choix du coach. C’est à moi de redoubler d’effort pour inverser la tendance.
Justement on parle beaucoup de votre départ au mercato au Mouloudia d’Oran ?
Ce ne sont que des rumeurs, sans plus. En cette période des transferts, il y a beaucoup de spéculations. Je peux vous dire que j’ai eu une discussion avec le président, Ghrib qui m’a précisé qu’il avait besoin de moi et qu’il n’avait nullement l’intention de se séparer de mes services. Après cet entretien très rassurant, il me reste à faire le nécessaire pour jouer plus souvent. En ce qui me concerne, j’ai envie de rester avec cette ambition nourrie de gagner d’autres titres.
Sur le point de terminer le mois de décembre à la première place. Et dire qu’il y a deux ans vous étiez à deux doigts de déscendre en L2 après quinze matches de championnat  !
C’est tout le chemin que nous avons parcouru. Il y a deux ans, tout le monde pensait qu’on était condamnés à la relégation avec onze points. Cette fois ci, nous sommes en haut de l’affiche. Mais dans les deux cas, il y a une forte pression sur nous. En 2014, elle était négative alors qu’en 2016 elle est positive. Même en étant leader en ressant cette pression grandissante car on sait qu’on est dans cette obligation de battre Bel Abbès. La pression est donc différente mais toujours présente.
Si vous réalisez le même parcours que celui de 2015, vous serz champion à la fin de la saison ?
Ecoutez, tout devrait se décider lors de nos trois prochains matchs contre l’USMBA, la JSK et l’USMH.  
En tant qu’attaquant cela doit peser négativement sur le moral de ceux qui composent cette ligne avant très critiquée pour son manque de réalisme ?
C’est sûr que cela devient pesant. Mais on essaye de faire abstraction de tout cela. A chaque rencontre on donne tout pour essayer de vaincre le signe indien. Lors de chaque affiche, on se procure un grand nombre d’occasions. On se met en position de marquer, il reste ce brin de réussite qui viendra sans l’ombre d’un doute.
Vous avez pu vous appuyer sur un public en or puisque plus de 8000 Chnaoua ont fait le déplacement à Tiaret. Qu’avez-vous à dire aux fans qui seront présents ce week-end probalement au stade du 5-Juillet ?
C’était extraordinaire. On se croyait vraiment à domicile. Nous étions très heureux de plier le match durant le temps réglementaire. C’était le plus important pour nous. Je dis à nos fans de venir en grand nombre pour nous soutenir et Inchallah, la victoire sera au bout. On fêtera tous ce titre de champion d’automne qui nous tend les bras. Mais attention, cette équipe de Bel Abbès ne sera pas facile à battre.   
Vous redoutez donc cette équipe qui vient de battre le RCR en coupe ?
On n’a pas le choix, nous devons gagner. Et, croyez-moi, ce ne sera pas facile contre cette formation de l’USMBA qui est actuellement l’équipe en forme. Elle vient de battre Relizane en coupe d’Algérie. On doit sortir le grand jeu pour s’imposer. On n’a pas le choix si on veut terminer le premier acte en force.   
Qu’avez-vous à dire à Bachiri et Hendou qui portent les couleurs de l’USMBA ?
On sera très content de les revoir. Les Chnaoua aussi pour service rendu au club. Mais après le coup d’envoi, chacun défendra au mieux les intérêts de son club. Je dis à Redouane et Karim qu’ils retourneront bredouilles à Bel Abbès.

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