USMA : Benkablia : «A l’USMA pour relancer ma carrière et gagner des titres»

Sollicité par plusieurs clubs, Mohamed Benkablia a finalement décidé de rejoindre l’USMA. L’international olympique a signé, dimanche dans la soirée, un contrat de trois ans et c’est au lendemain de son arrivée qu’il a été présenté aux journalistes à la salle de conférences du stade Omar-Hamadi. L’attaquant formé à l’ASMO est revenu sur les raisons d’un tel choix, avant d’évoquer ses ambitions et ses objectifs dans cette interview.
Après votre départ de la JSK, plusieurs clubs ont voulu vous recruter. Pourquoi avez-vous choisi l’USMA ?
Si j’ai pris une telle décision, c’est tout simplement parce que l’USMA est un grand club.  J’ai reçu un contact de la part des responsables. On m’a invité à passer autour d’une table pour négocier et je n’ai pas tardé à le faire. J’ai été ouvert à toutes propositions, celle faite par les dirigeants de cette équipe m’a convaincu donc je n’ai pas tardé à signer mon contrat. Je suis heureux de ce choix et j’espère que j’apporterai le plus attendu.
La présence des internationaux olympiques vous a-t-elle convaincu à prendre une telle décision ?
Oui, bien sûr ! Je les connais parfaitement pour les avoir côtoyés en sélection nationale pendant de nombreuses années. Je sais que leur présence ne pourra me faire que du bien. Je n’aurai certainement pas de problème d’adaptation. Je suis certain que je vais facilement trouver mes repères, ce qui m’aidera à être au top de ma forme avant la reprise de la compétition officielle lors du mois prochain.
Revenons à votre passage à la JSK, qu’est-ce qui n’a pas marché ?
J’ai eu peut-être un peu de mal à m’adapter. Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que je n’étais pas le seul à ne pas être au top de mon niveau. A la JSK, ce n’était pas uniquement moi le problème. De nombreux autres joueurs n’ont pas pu s’acclimater à leur nouvel environnement. Je me suis donné à fond, mais le destin a voulu que mon expérience s’achève ainsi. 
A l’USMA, vous serez soumis à une grande pression. Est-ce cela vous effraie ?
Non, ça ne me fait pas peur. La pression a toujours existé. Quand on est footballeur, il faut savoir gérer ce genre de situation. Personnellement, savoir que je serai sous pression ne me pose pas de problème, ça ne me fait pas peur. Je connais mon niveau et ce dont je suis capable. J’aimerais aussi dire que si j’ai quitté la JSK, ce n’est pas à cause de la pression ou ses supporters. Si j’ai décidé de changer d’air, c’est pour des raisons que je  garde pour moi.
Vous étiez annoncé comme étant proche de l’Entente, pourquoi avoir finalement choisi l’USMA ?
C’est le destin qui m’a guidé. Ce qu’il faut savoir, c’est que les dirigeants des deux clubs m’ont contacté en même temps. J’ai rencontré les responsables de l’ESS. J’allais même signer mon contrat le mercredi mais je ne pouvais pas attendre. Les Usmistes sont revenus à la charge, tout s’est vite et bien passé. Maintenant que je suis à l’USMA, mon but est de relancer ma carrière mais aussi de remporter des titres. Je sais que ce groupe a les moyens pour atteindre les objectifs tracés par la direction.
Peut-on connaître le montant de votre lettre de libération ?
Je l’ai rachetée pour 650 millions de centimes. J’ai dû renoncer aussi à deux salaires.
On ne peut pas clore cette interview sans parler de la concurrence. Un mot à ce sujet ?
Elle ne me fait pas peur. Si je suis là, c’est pour évoluer à droite.  Je suis aussi prêt à occuper n’importe quel rôle en attaque. Si j’ai opté pour ce club, c’est pour apporter un plus. J’espère être un porte-bonheur pour l’équipe, et procurer de la joie aux supporters.
 

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