ESS : Ibouzidène officiellement Sétifien

Comme nous l’avons annoncé en exclusivité dans l’édition de mardi et mercredi dernier, le latéral gauche Djamel Ibouzidène vient de signer son contrat au profit de son nouveau club l’Entente de Sétif. Le désormais ex-pensionnaire du club français Noisy-le-Sec, a donné satisfaction suite à la période de test auxquels il a été soumis. Dès les premières séances d’entraînement, le joueur a su tirer son épingle du jeu en tapant d’entrée dans l’œil de son entraîneur Madoui. La particularité du Franco-algérien est que c’est un joueur de couloir type avec la particularité d’être très offensif lorsque son équipe est en possession de la balle. Et ce n’est pas tout, puisque sa grande qualité de passe a aussi pesé lourd dans la balance puisque le joueur en question a donné pas mal de bons ballons à ses attaquants. Le coach a donc été convaincu et il reste persuadé que le Franco-algérien sera d’un très grand atout pour l’équipe en championnat et en Coupe d’Algérie. C’est la raison pour laquelle le joueur a signé son contrat dans la matinée d’hier après quelques minutes de négociations entre lui, son agent et le président Hassan Hammar en présence de quelques dirigeants.
Un accord trouvé sur le plan financier mais pas sur la durée du contrat
Et si les deux parties ont rapidement trouvé un accord sur l’aspect financier, ça n’a pas été le cas au sujet de la durée du contrat. Pour cause, le président Hammar voulait un contrat de pas moins de 3 ans au moment où le joueur voulait deux saisons seulement. Et après plusieurs minutes de négociations, les deux parties se sont entendues pour une durée de contrat de deux ans et demi. Du coup, Ibouzidène est lié avec l’Entente de Sétif jusqu’en juin 2019.
Hammar lui facilitera la tâche en cas d’un contact à l’étranger
Parmi les modalités du contrat, il est convenu à ce que le président de l’Entente facilite la tâche au joueur dans le cas d’un contact à l’étranger. Toutefois, le club de l’Entente aura un droit de regard avant de libérer le joueur, puisque chacun aura sa part lors du transfert. Il est donc clairement mentionné dans le contrat du joueur que le club des Hauts Plateaux, ne bloquera pas le joueur en cas d’une offre intéressante de l’étranger.
Baba a essayé de le détourner aux Ententistes
Une source digne de foi nous a fait savoir que le président du MCO, Houari Baba a voulu détourner le joueur aux Sétifiens. Pour preuve, Baba a pris attache avec la famille de Djamel Ibouzidène à Oran pour tenter de le convaincre de quitter le stage de l’Entente et rejoindre Oran pour signer directement sans passer par des tests. Toutefois, le joueur a décliné cette offre en informant Houari Baba qu’il avait donné sa parole aux dirigeants Sétifiens et qu’il allait signer dans ce club.
La concurrence relancée sur le flanc gauche
Avec la venue de Djamel Ibouzidène, la concurrence sera relancée sur le flanc gauche. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’entraîneur Madoui a demandé à la direction de renforcer le flanc gauche après le recrutement de l’ex-joueur du RDDBT, Bouteba. A présent, les deux joueurs vont se battre pour une seule place dans le onze, ce qui sera bénéfique pour le club. Au retour à Sétif, Bouteba réintégrera le groupe et fera de son mieux pour convaincre Madoui, après avoir raté le stage en Espagne pour un problème de visa.

Ibouzidène : «Zetchi et Guillou ont voulu briser ma carrière !»
Comment se sont passé les négociations avec le président ?
Parfaitement bien. Nous avons rapidement trouvé un accord sur tous les plans. Je dois dire que les choses étaient simples, car le staff technique était convaincu par mes qualités. J’ai passé des tests concluants à l’Entente. En tous les cas, je suis fier d’appartenir à ce grand club. J’espère que ma venue portera chance à ce grand club.
Que représente pour vous ce nouveau contrat ?
Beaucoup de choses. Je veux dans un premier temps m’imposer au sein de cette équipe, afin d’être à la hauteur de la confiance du président et de l’entraîneur. A moyens termes, je veux aussi gagner des titres avec l’Entente de Sétif. Sur le long terme, je voudrais bien tenter une expérience dans un grand club en Europe. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé au président Hammar de me faciliter la tâche en cas d’un contact à l’étranger. Je ne vous cache pas que j’ai beaucoup souffert par le passé avant d’aller jouer en France.
Que voulez-vous dire ?
J’ai intégré l’Académie du Paradou à l’âge de 12 ans. Nous avons brillé rapidement en développant du joli football. Tout le monde a parlé de nous. Par la suite, lorsque j’ai eu 18 ans, j’ai reçu une offre du Paris FC. J’ai donc tenté ma chance sous forme de prêt. Une saison plus tard, Zetchi m’a demandé de revenir au Paradou chose que j’ai refusée car je voulais une carrière professionnelle en France. C’est à ce moment-là  qu’il a résilié mon contrat. Même Guillou m’a lâché alors qu’il avait touché de l’argent lors de mon transfert. Il a fui en Belgique et on m’a laissé seul, alors que j’avais à peine 19 ans.
Qu’avez-vous fait par la suite ?
Le Paris FC m’a libéré par la suite afin de se venger de Guillou, car ils pensaient que c’était mon agent. C’est à ce moment-là que Slimane Raho a pris contact avec moi. Il m’a proposé l’idée de rejoindre son club Noisy-le- Sec pour relancer ma carrière. Et c’est à partir de là qu’il m’a proposé à l’Entente. Jamais je n’oublierai tout ce qu’il a fait pour moi. Et jamais je ne pardonnerai à Zetchi et Guillou qui voulaient briser ma carrière.
La sélection, vous y pensez un jour ?
Oui, j’y pense parfois. Mais je sais que dans l’immédiat, je dois d’abord m’imposer au sein de mon nouveau club. On verra par la suite ce que nous réserve l’avenir. En tous les cas, je suis déterminé à réussir.

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