Bounedjah, l’autre solution

La sélection algérienne n’a pas fait mieux qu’un match nul (2-2) face au Zimbabwe pour son entrée en matière lors de cette CAN 2017 qui se tient au Gabon. Au-delà du résultat, qui reste décevant, c’est le rendement de l’équipe qui demeure inquiétant. Une première période notamment, complétement ratée. Défensivement, on n’a encore pas vraiment rassuré, mais offensivement, et n’étaient les coups de génie d’un certain Riyad Mahrez, c’était vraiment stérile. Pourtant, les noms ne manquent pas devant. Brahimi, Rachid Ghezzal, Soudani, Slimani, mais force est de constater que l’attaque des Verts commence à s’essouffler petit à petit et perd sa force d’antan. Islam Slimani, puisque c’est de lui qu’on va parler, n’a pas pesé lourd dimanche soir devant cette défense zimbabwéenne. Réputé pour son sens du placement à l’intérieur de la surface des réparations, il a quasiment loupé tous les centres de ses camarades. Ghoulam ne l’a jamais trouvé et pourtant, celui-ci en a fait des centres. Les Algériens qui suivaient la partie sur le petit écran se sont interrogés quant à la décision du sélectionneur national de ne pas faire entrer un Baghdad Bounedjah qui aurait sans doute apporté un plus devant et libérer le pensionnaire de Leicester City.  
Il connaît très bien la Tunisie 
Face à la Tunisie ce jeudi, l’EN n’aura pas d’autres choix que de gagner. Pour cela, des changements s’imposent afin d’insuffler une nouvelle dynamique au sein de l’équipe. En attaque, Baghdad Bounedjah mériterait d’avoir sa chance, d’autant plus qu’en face, il y aura une équipe qu’il connaît bien. Le joueur qui a joué quelques années en Tunisie sait parfaitement comment évoluent les joueurs tunisiens et apportera certainement plus de percussion devant qu’un Slimani, qui décroche très souvent. Rappelons que Bounedjah, qui avait été titularisé face à la Mauritanie en match amical, avait donné satisfaction, en marquant deux buts, dont l’un a été injustement refusé pour hors-jeu.  
Slimani, c’est 7 matchs en CAN et 1 seul but ! 
Les chiffres de Slimani aussi ne plaident pas en sa faveur. Le joueur, qui en est à sa troisième CAN de sa carrière, peine à se démarquer dans ce genre de grands rendez-vous. En sept matchs disputés, il n’a marqué qu’un seul petit but et c’était face à l’Afrique du Sud lors du 1er match de la CAN 2015 (Il avait inscrit ce soir-là le 3e but du match). Des statistiques qui attestent que l’ancien belouizdadi n’est pas décisif face aux ténors du continent.  
Il n’a plus marqué avec l’EN depuis près d’un an 
En plus de ça, il faut souligner que Slimani connaît une période de disette assez longue avec les Verts, puisque son dernier but inscrit avec la sélection nationale remonte à quasiment un an et ce match remporté largement face à l’Éthiopie le 25 mars 2016 (7-1). Ce soir-là, Slimani avait planté un doublé. Évidemment, cette mauvaise série tracasse le joueur, qui veut à tout prix la stopper et prouver qu’il ne marque pas uniquement face aux petites sélections. 
Beaucoup de contestations pour rien 
Avant-hier face au Zimbabwe, Slimani s’est une nouvelle fois distingué en abusant de contestations que ce soit envers les arbitres du match, ou bien les adversaires. Très souvent, il s’est pris le bec avec les défenseurs zimbabwéens qui ont réussi à le faire sortir du match, en témoigne son coup de tête complétement raté en fin de match, après un excellent centre de Meftah, qui aurait pu donner un avantage définitif aux Verts. Sur cette action, l’ex-sociétaire du Sporting Lisbonne, pourtant bien placé devant les buts, s’était plaint des projecteurs du stade pour expliquer son raté. 
 

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