Auteur :
S.A.
lundi 13 mars 2017 21:28
Apparemment, le problème financier au sein du MOB cette saison ne veut pas connaître son épilogue. Alors que tout le monde croyait que la situation était réglée, après que la direction ait procédé à la régularisation des joueurs il y a quelques semaines, ce problème a refait surface cette semaine avant le match face à l’USMH. Une situation qui n’a pas manqué de mettre certains joueurs en colère contre les responsables du club. À en croire une source généralement bien informée, le club doit aux joueurs la prime de la JSK, estimée à 25 millions. Les Lakhdari et autres ne comptent pas se taire et entendent saisir la direction du club pour réclamer leur dû. Les dirigeants doivent donc régler ce problème au plus vite soit avant le match de l’USMH prévu ce vendredi, afin d’éviter d’autres soucis.
Le groupe a besoin de motivation, les dirigeants doivent réagir
Pour débloquer la situation, les dirigeants doivent trouver les solutions nécessaires dans les plus brefs délais, ou bien donner des garanties aux joueurs. Certains éléments ont confié à leurs proches qu'ils veulent être motivés pour la suite des échéances. Les responsables du club des 13 martyrs doivent trouver les solutions avant que les choses se compliquent, car un club comme le MOB ne peut compter uniquement sur les subventions de l'APC et l’APW. Ils sont appelés donc à multiplier les contacts pour offrir à l'équipe de nouveaux sponsors. Si le club veut se maintenir en Ligue 1 Mobilis, il doit tout simplement avoir les moyens de sa politique.
Certains exigent une réunion avec les dirigeants
Selon nos informations, les joueurs étaient d’accord pour dire que cette situation, insupportable pour la plupart d’entre eux, ne peut plus durer. Ils seraient convenus d’exiger une réunion avec les dirigeants, à leur tête le président, Farid Hassissen, pour connaître les raisons de ce mépris à leur égard et le manque de sérieux de la direction qui ne se soucie plus de leur situation selon eux. Certains joueurs, nous confie-t-on, sont allés même jusqu’à menacer de faire grève si les dirigeants ne réagissent pas et ne montrent pas du concret et de bonnes intentions.
Ils espèrent percevoir cette prime avant l’USMH
De leur côté, les joueurs sont pour le moment calmes et encore très patients malgré qu’à part les quelques primes de matches gagnés, ils n’ont rien touché. Si, pour le moment, ce n’est pas certain que cela va durer, les joueurs ne vont pas patienter encore longtemps et demanderont certainement leur dû. Ceux qui attendent leur argent vont certainement avoir besoin d’être motivés pour poursuivre le parcours et les promesses ne suffiront pas, malgré la confiance mutuelle qui règne au sein du club. Les dirigeants, qui sont en train d’accomplir un bon travail, espèrent que les caisses seront renflouées dans les temps, ce qui leur permettra de régulariser tout le monde.
Les joueurs doivent aussi remplir leur part du contrat
Cependant, et même si l'argent qu'ils réclament leur revient de droit, les joueurs doivent à leur tour remplir leur part du contrat. Ayant signé au MOB, pour des sommes faramineuses, les joueurs doivent justifier leur salaire sur le terrain. Les joueurs ont le droit certes de réclamer leur dû mais ils ne doivent en aucun cas oublier qu’ils devront aussi faire honneur au maillot qu’ils portent. Autrement dit, les poulains de Boussâada, qui n’ont pas encore prouvé sur le terrain du moment que le championnat n’est pas encore achevé, et du fait qu’ils n’ont pas encore assuré le maintien de leur équipe, ne sont pas en position de force pour faire du chantage.
Les ouvriers devaient percevoir deux salaires hier
Selon nos informations, le chairman béjaoui a trouvé la solution pour régulariser ses employés comme prévu. Le président du MOB, qui est en train de faire de son mieux pour la régularisation de ses ouvriers, a promis donc la régularisation de tous les concernés au plus tard hier. Les joueurs ont accepté la proposition de leur président et devaient toucher en principe une première partie de leur argent hier dans l’après-midi. Les employés étaient soulagés après le discours de leur président. Ce dernier a donc réussi à désamorcer la bombe financière de ses travailleurs qui ont été obligés d’entrer en grève deux fois avant d’être régularisés.
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