MOB : Rahmani défie la direction et file au NAHD !

Décidément, le torchon brûle entre la direction béjaouie et le gardien Rahmani et ce depuis que le joueur a manifesté son souhait de quitter le club. Chamseddine Rahmani ne s’est pas arrêté là puisque son agent est allé voir ses dirigeants pour réclamer sa lettre de libération alors qu’il est toujours sous contrat. Un comportement qui n’a pas été du goût de la direction béjaouie qui n’a pas hésité pour sa part à monter au créneau. L’autre bourde de l’enfant de Bône est d’avoir négocié avec d’autres clubs de Ligue 1 Mobilis, qui souhaiteraient s’attacher ses services. Les dirigeants du MOB ont perçu le comportement de leur joueur comme un manque de respect pour le club. Au point où en sont les choses, Rahmani pourrait avoir de sérieux problèmes avec ses dirigeants, dans le cas où un bras de fer serait engagé.
Il aurait déjà signé un précontrat dans la discrétion
D’après nos sources, Rahmani est en pourparlers avec plusieurs clubs de notre championnat. Le premier est le NAHD, puisqu’il y a quelques jours seulement, Rahmani avait reçu une première proposition qui ne l’a pas trop emballé. C’est alors qu’il a fait son exigence aux dirigeants du NAHD, mais sans pour autant qu’une réponse finale lui soit donnée. Ainsi, son manager aurait déjà trouvé un accord avec la direction du Nasria ces derniers jours. Il aurait même signé un précontrat en faveur du NAHD en attendant la signature officielle du contrat qui se fera dès que le gardien obtiendra sa libération.
Il mise sur Zetchti pour obtenir sa libération  
Le joueur, qui avait déposé une plainte contre la direction du club pour salaires impayés et en tant qu’international, mise énormément sur cette action et sur le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, pour se retrouver libre et ainsi choisir sereinement sa future destination. Mais la direction du club de Yemma Gouraya a fourni les preuves attestant que le joueur a perçu plusieurs de ses salaires. Cette décision permet au MOB d’envisager la vente de son joueur à un an de la fin de son contrat. Le club ne devrait pas se montrer très gourmand, le salaire de l’international grevant lourdement son budget.
Le gardien confirme qu’il sera libre le 22 juin prochain
De son côté, le joueur affirme que la CRL lui avait déjà donné raison dans cette affaire et qu’il sera libre dès le 22 du mois courant, la date du verdict. Rahmani nous a fait savoir qu’il pourrait signer dans le club de son choix après l’Aïd. D’ailleurs, selon certaines sources proches du club béjaoui, la direction, qui subit quelques pressions pour libérer son gardien, a affiché ses intentions de bénéficier de son transfert.
Il est lié jusqu’en 2018 et la LFP confirme la validation de son contrat
Rahmani pense qu’il n’a rien à craindre cet été et pourrait signer dans le club de son choix sans pour autant avoir besoin de l’aval de la direction. Le gardien affirme donc que, l’été dernier, il avait renouvelé juste pour un an et non pas deux ans, une chose qui lui permettrait d’être libre en fin de saison. Toutefois, ce n’est pas le même son de cloche du côté de la direction du moment que les responsables affirment que le gardien béjaoui avait renouvelé l’été dernier pour deux ans. Ainsi, même s’il veut partir l’été prochain, Rahmani devra d’abord passer par la direction du MOB. D’ailleurs, la direction n’a pas hésité à présenter le contrat du joueur et lui demander d’aller consulter sa validation sur le site de la LFP. D’ailleurs c’est ce qu’on a remarqué aussi, le site de la ligue indique toujours que Rahmani est lié jusqu’au mois de juin de l’année prochaine.
Le TAS pourrait être saisi
Comme tout le monde le sait, Chamseddine Rahmani a saisi la Chambre de résolution des litiges (CRL) au niveau de la FAF pour réclamer ses salaires impayés. L'estimant lésé sur le plan financier, le manager du joueur a décidé de saisir la CRL, pour réclamer quatre mois de salaires. Une action par laquelle le gardien du MOB vise tout bonnement à récupérer sa lettre de libération sans contrepartie, lui qui est convoité par plusieurs clubs ces deniers jours. C’est ainsi que la direction a déposé à son tour un dossier en béton pour défendre sa cause. En outre, on apprend qu'un recours sera déposé au Tribunal arbitral du sport (TAS) incessamment, et que la direction du MOB compte épuiser toutes les démarches administratives pour être rétablie dans ses droits.