ESS : La justice va se charger du dossier

On s’y attendait, le chèque de Djamel Benlameri est sans provisions. C’est la banque la BADR de Sétif qui vient d’en informer la direction de l’ESS qui, comme on le sait, avait décidé d’aller encaisser le chèque de garantie que lui avait remis le joueur et qui représente la deuxième tranche du montant de sa lettre de libération dont il s’est chargé lui-même de la payer. La prochaine procédure sera automatiquement judiciaire où le joueur risque carrément la prison s’il n’approvisionne pas son compte par la somme indiquée sur le chèque. En tout cas, la banque va le convoquer pour qu’il donne des explications et c’est à l’ESS par la suite de poursuivre sa démarche pour récupérer ce qui lui revient de droit.
Le joueur contacte Faradji et veut une solution à l’amiable
Cela fait longtemps que Benlameri ne répond pas aux appels des dirigeants sétifiens et cela fait longtemps aussi qu’il fait mine d’ignorer les menaces de Hassan Hammar, pensant que ce dernier ne faisait que bluffer. Mais dès qu’il a su que son chèque a été déposé à la banque, il a donné signe de vie. Il a vie fait de contacter Mohamed Faradji pour lui demander de jouer l’intermédiaire avec le président de l’Entente. Benlameri souhaite maintenant régler cela à l’amiable et trouver un terrain d’entente qui arrange les deux parties.
La direction lui laisse une dernière chance
Selon nos informations, les dirigeants sétifiens ont décidé de donner une nouvelle chance à leur ex-défenseur, mais elle sera la dernière, nous dit-on. Hassan Hammar, qui vient de discuter avec Faradji, a décidé, en effet, d’accorder un autre délai à Benlameri. Le nouveau délai expire jeudi prochain. Si d’ici là Benlameri ne paie pas ses dettes, la direction va laisser la justice se charger du dossier. Comme indiqué plus haut, le joueur risque tout simplement la prison.
Hammar : «Se serait-il montré patient avec nous  pendant 15 mois si on lui devait deux milliards ?»
Nous avons voulu connaître l’avis du président Hammar sur cette question et ce dernier a été on ne peut mieux logique. « Imaginons que c’est nous qui devons à Benlameri la somme de deux milliards. Se serait-il montré patient avec nous pendant quinze mois ? Il nous aurait traîné devant les tribunaux il y a longtemps. C’est l’argent du club qui en a besoin et il doit payer ses dettes », nous a-t-il déclaré. Hammar a ajouté : « Certaines mauvaises langues ont dit que c’est Hammar qui a pris cet argent en se demandant où il est passé. Alors, quelque part, j’ai été obligé d’aller déposer ce chèque à la banque pour que ces personnes sachent que les deux milliards n’ont pas été payés par l’intéressé. » Par ailleurs, on apprend aussi que le président attend le retour de Raouraoua pour savoir ce qu’il a pu faire avec les clubs saoudiens qui n’ont pas encore payé leurs dettes.

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