La FAF met le paquet pour le 2e tour

L’Equipe nationale est arrivée hier matin à Sorocaba avec plein d’ambitions. Comme chacun le sait, Vahid Halilhodzic est soumis à l’obligation de résultats. Une qualification au deuxième tour sera donc le minimum que l’on puisse attendre des Verts, comme le leur a assigné la FAF. Celle-ci a fait donc d’une qualification au deuxième tour un objectif concret à atteindre, mentionné noir sur blanc sur le contrat du sélectionneur national. Bien que celui-ci continue de soutenir qu’il faudra un miracle pour y parvenir, il n’en demeure pas moins qu’il sait ce qu’on attend de lui. De plus est, la FAF a mis des moyens colossaux pour garantir à l’Equipe nationale une participation idéale, du moins sur le plan organisationnel.
 
Seuls le Brésil, l’Allemagne et l’Italie peuvent se targuer d’avoir un camp fermé
L’Algérie a choisi d’élire domicile à Sorocaba. Les quelques appréhensions qu’a suscitées la lenteur des travaux se sont vite dissipées à la mi-mai. Le centre, qui était prêt à cette date-là à accueillir les Verts, est doté de toutes les commodités à même de permettre un bon séjour, comme l’exige la préparation de haut niveau. Petit bonus, il est l’un des rares camps de base complètement quadrillés, de manière à tenir éloigné tout ce qui peut nuire à la concentration du groupe.  Seuls le Brésil, l’Allemagne et l’Italie peuvent, en effet, se targuer d’être mis dans des conditions similaires. C’est dire que la FAF a mis réellement les moyens pour rendre possible une qualification au second tour. De toutes les sélections qu’on a vu défiler, celle-ci est la seule à disposer d’autant de moyens. Ça chiffre à coups de centaines de milliards de dinars !
 
Vol spécial, même pour le stage en Suisse !
Alors que les joueurs du Cameroun se disputent encore pour une histoire de prime, l’Equipe d’Algérie voyage en première classe ! Les Verts ont eu droit à chaque fois à des vols spéciaux, même pour des trajets «courts courriers», comme ce fut le cas pour le stage de Suisse, il y a quelques jours. Ajoutez-y d’autres détails organisationnels qui font que les séjours  de l’Equipe nationale sont à chaque fois une «partie de plaisir». C’est dire que la FAF sera dans son droit de demander des comptes au sélectionneur et aux joueurs, une fois la compétition terminée.
 

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