Auteur :
Moumen A.
mercredi 12 septembre 2018 11:50
Maintenant que le Bénin a été forcé au partage des points par le Toge, l’Algérie s’est adjugé de la première place du groupe avec 4 points et un match à jouer contre cette équipe Béninoise au stade Mustapha Tchaker prochainement en octobre. Ainsi ce point ramené de Banjul n’est pas du tout une mauvaise opération sur le plan comptable puisqu’en plus d’être un bon résultat c’est le premier point ramené de l’extérieur depuis maintenant presque 2 ans. En effet, depuis le nul arraché contre le Sénégal le 23 janvier 2017 en phase finale de Coupe d’Afrique, les Verts n’ont pu revenir avec le moindre point en 5 rencontres disputées en matchs officiels, sans parler des match amicaux joués à l’étranger face à l’Iran et le Portugal en amical bien entendu.
3 séances ne peuvent effacer 3 ans de galère
Les Verts sont sur la bonne voie. C’est ce que les plus pessimistes parmi les supporteurs de l’EN sont unanimes à répéter après le rendement jugé courageux et positif des coéquipiers de Mbolhi face à la Gambie, certes peu efficace offensivement mais assez fourni en matière d’intensité. Il faut dire que la réaction des joueurs et cet état d’esprit retrouvé auront été les faits les plus saillants dans ce match livré à Banjul sur un terrain à la limite du praticable. Les Verts ont bien réagi et semblent avoir bien réussi à mettre un terme à une série de galère qui durait depuis maintenant 3 ans.
L’époque des prophètes et des messagers n’existe plus
Par ailleurs, il va sans dire que sur le plan du jeu, le sélectionneur national Djamel Belmadi et ses assistants ne peuvent effacer en 3 séances d’entrainement seulement effectuée durant ce regroupement et en un match joué dans des conditions particulières, une situation délicate qui durait depuis maintenant plus de 3 ans. Le temps des prophètes et des messagers de dieu est fini. Autrement dit, le coach Belmadi a besoin de temps et de soutien pour exhausser le rêve des supporteurs algériens, à savoir rehausser le niveau de cette sélection et redevenir cette grande nation du football africain appréhendée par tous sur le terrain et non pas sur papier
On n’est pas mieux que le Sénégal, le Cameroun ou le Ghana
Gagner un match en Afrique à la régulière est déjà une mission très délicate que dire sinon des conditions de jeu qui ont émaillé l’avant match Gambie-Algérie, samedi passé à Banjul. En effet, les plus grandes nations du football pourtant dans un bien meilleur état que l’Algérie, ont mordu la poussière face à des adversaires présentés entre guillemets comme de "seconde zone" du continent. C’est le cas du Sénégal incapable de s’imposer au Madagascar, du Ghana battu par le Kenya et du champion d’Afrique sortant le Cameroun de Clarence Seedorf tenu en échec par les Comores (149e nation au dernier classement Fifa). La RD Congo, et le Burkina Faso ont connu aussi des déboires en se faisant accrocher et battre par respectivement le Libéria (1-1) et la Mauritanie (2-0).
Moumen A.
Publié dans :
Belmadi