Ligue 1 & 2

MOB : Les raisons d’un déclin prévisible !

Le recrutement remis en cause dès le départ

Auteur : S.A. lundi 21 janvier 2019 10:27

Le rideau n’est pas tombé sur le championnat de Ligue 1 Mobilis. Mais pour le MOB, il est frustrant, notamment pour ses milliers d’inconditionnels qui ne pensent nullement que leur club risque de revivre le cauchemar de la saison 2016-2017. A Bejaia, on aurait bien souhaité faire le bilan pour justifier un statut honorable et ne pas se lamenter sur le sort de l’équipe. Celui de l’équipe béjaouie est, le moins que l’on puisse dire, écœurant. Maintenant que le constat est là, d’aucuns diront que le MOB n’avait ni la politique de ses moyens ni les potentialités avérées pour pouvoir faire face au rythme effréné de la Ligue 1 Mobilis tant ses dirigeants n’ont pas réussi à atterrir sur le tarmac du professionnalisme puisqu’ils ont éprouvé les pires difficultés au niveau de la gestion du club. Cela a déjoué les plans, et le MOB retourne à la case départ avec toutes les conséquences qui peuvent défiler par la suite. Les chamboulements tous azimuts dans la gestion du club, aussi bien au niveau administratif que technique, sont autant de tares qui ont fait que cette situation était prévisible, voire programmée.
Le recrutement remis en cause dès le départ
Le recrutement reste le point noir des dirigeants qui n’ont pas fait de grandes affaires à l’intersaison. Hormis quelques éléments qui ont droit à des circonstances atténuantes, à l’image de Toual, Dahar et Touré, les autres n’ont convaincu personne. Pour les connaisseurs et les supporters, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Durant l’intersaison, les dirigeants n’ont pas fait un choix judicieux en optant pour un recrutement de joueurs dont les limites étaient criantes. Les membres  de la direction ont commis l’irréparable en engageant, dans l’absolu, des éléments de seconde zone. Le comble est qu’ils ont donné pleins pouvoirs à un recruteur en total décalage avec la réalité des transactions et les principes fondamentaux du recrutement en optant pour un ramassis de joueurs qui se sont retrouvés portant un costume plus grand qu’eux.  Il faut dire que les premiers dirigeants dont on ne doute pas de la bonne foi, et dont on reconnait l'intégrité et l'honnêteté, ont fait dans la naïveté et l’inanité. Il s’avérera, par la suite, que plus de la moitié de l’effectif engagé n’avait pas le niveau requis pour tenir la cadence alors qu’ils avaient coûté les yeux de la tête à la trésorerie du club. Autant dire que c’est de l’argent jeté par les fenêtres. En somme, l’échec est ahurissant.
Le mercato hivernal, l’autre absurdité
Le déclin qui a sanctionné la fin de la première phase du championnat a donné matière à réfléchir quant à un renforcement qualitatif lors du mercato hivernal. Les dirigeants du MOB, à leur tête le président Boudiab, se sont aussitôt lancés dans une course contre la montre pour tenter de renforcer l’effectif par des éléments susceptibles d'apporter le plus escompté, et, par conséquent, atteindre le but qu’est le maintien. Et là, encore, c’est l’échec consommé puisque cinq joueurs ont été recrutés cet hiver, mais qui, comme tout le monde le sait, n’ont ni le profil ni l’envie d’aider le MOB à se maintenir en Ligue 1 Mobilis. C’était pourtant l’occasion pour rectifier les erreurs de l’été dernier mais la direction n’a rien fait pour arrêter la saignée.
Un effectif vulnérable et limité
Avec un effectif aux qualités précaires, le MOB est passé d'une équipe qui n'avait pas de fond de jeu à une équipe qui n'en a toujours pas. C’est une équipe qui est restée constante dans son imperfection et son jeu déficient. Sans âme aucune, elle rencontre les pires difficultés à domicile, de surcroît face à des formations prenables. Quel que soit le précepte prôné, le résultat est demeuré le même. La formation béjaouie, qui n’a pu franchir la barre des 19 points après 18 matches joués, a accusé dans le domaine psychologique et tactique d’énormes déficits. Ses joueurs n’ont pas pu se montrer à la hauteur lors desdites rencontres qui ont été gâchées par manque de lucidité, de concentration et autre culture tactique qui a fait encore défaut à un groupe qui n’a su toujours pas gérer un résultat.
Tension et indiscipline dans le vestiaire !
Si le choix des joueurs n’est pas exempt de tout reproche, le maintien de joueurs en méforme ou qui n’ont pas ramené le plus attendu a fait grincer des dents. Les titularisations des uns et des autres sont l’autre exemple d’une gestion à deux visages. L'ambiance n’était pas toujours bonne dans le vestiaire. Les clans au sein du groupe sont nés et l’indiscipline était de mise, ce qui laissait souvent place à un climat tendu, où l'esprit de groupe et l'amour du maillot n’avaient pas de place. Le groupe n'est pas le plus bel exemple d'une union sacrée. Ainsi, les mauvais résultats aidant, des tensions naissaient régulièrement. Ce qui a poussé certains à s’accrocher en pleine séance de travail. Tous ne visaient pas dans la même ligne de tir, ce qui a causé des fissures qui ont fini par faire couler le navire.
 

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