NAHD: La situation au point mort !

Ce n’est plus un secret pour personne, les frères Ould Zmirli ne seront plus à la tête du Nasria lors de la nouvelle saison. Même s’ils ont annoncé à maintes reprises qu’ils sont en partance et qu’ils sont prêts à céder leurs actions à n’importe quel repreneur qui souhaite prendre les commendes du NAHD, la situation est toujours au point mort. D’après nos informations, l’ancien vice-président de la FAF devait se réunir hier en fin d’après-midi avec un représentant des autorités locales afin de tracer la feuille de route qu’ils devront suivre lors de cette période de transition.   
Tout le monde attend la tenue d’une assemblée générale
Dans le même contexte, nous avons appris que certains investisseurs qui sont intéressés par la récupération des actions qui seront cédées ou mises en vente par les frères Ould Zmirli attendent avec impatience la tenue d’une assemblée générale avant de passer à l’action et entamer les démarches pour récupérer les actions.       
Aucune société ne reprendra le club avant que les bilans moral et financier ne seront présentés  
Inquiets pour l’avenir du Nasria, les supporters exercent toujours une pression sur les autorités locales afin que leur club de cœur soit pris en charge par une société étatique, mais ce que qu’ils doivent savoir, c’est que aucune entreprise n’est prête à entamer les démarches avant de récupérer les bilans moral et financier. En effet, le conseil d’administration de n’importe quelle société doit d’abord avoir une idée bien précise sur la situation financière de la SPA/NAHD avant de donner son aval.    
Le comité de supporters refuse Zaïm
Comme rapporté lors de nos précédentes éditions, l’ancien président de l’USMAn, Abdelbasset Zaim avait confié à ses proches que l’idée de succéder aux frères Ould Zmirli à la tête du Nasria l’intéresse énormément, mais d’après les dernières nouvelles, il devra faire machine arrière. Selon nos informations, des membres du comité de supporters lui ont fait savoir qu’il n’est pas le bienvenu au NAHD. Inflexibles dans leurs revendications, ils préfèrent insister sur les autorités locales afin que leur club de cœur soit pris en charge par une société étatique.    
 

Bouali «Je ne peux pas parler d’une offre du Nasria du moment que je n’ai pas été contacté par le président»

Comme nous l’avons annoncé lors de notre édition d’hier, les dirigeants du CSA qui gèrent provisoirement cette période transitoire ont pris attache dernièrement avec quelques coaches. Parmi ceux qui peuvent éventuellement occuper le poste d’entraîneur en chef, on peut citer le nom de Fouad Bouali. Contacté au bout du fil, l’ancien entraîneur du WAT a accepté de nous accorder quelques minutes de son temps pour répondre à nos questions. Interrogé sur l’intérêt du Nasria, il s’est contenté de déclarer : « Ecoutez, pour l'instant, je ne peux pas parler d’une offre du NAHD du moment que je n’ai pas été contacté par le président en personne. »     
«Je suis prêt à étudier toutes les propositions»
Les Sang et Or vivent une période un peu compliquée mais cela ne semble pas inquiéter Fouad Bouali. La preuve, malgré le flou qui plane sur l’avenir du NAHD qui n’a toujours pas trouvé un successeur aux frères Ould Zmirli, il n’a pas fermé définitivement la porte au club algérois : « Je suis libre de tout engagement. Je suis prêt à étudier toutes les propositions à condition que l’offre soit officielle. »   
«Je n’ai pas l’habitude de jouer avec les sentiments des supporters»
Notre interlocuteur enchaîne : « Sincèrement, ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas l’habitude de jouer avec les sentiments des supporters. Ces dernières années, nous avons vu plusieurs déclarations de joueurs mais aussi d’entraîneurs qui affirment qu’ils ont rejoint un grand club et qu’ils sont en train de réaliser leur rêve d’enfance. Je ne parle pas spécialement du NAHD, mais moi, je vais être très clair avec les supporters et les dirigeants. Si j’opte pour un club, c’est par rapport à son projet sportif. »
«Chaque chose en son temps»
En dernier lieu, le technicien annoncé avec insistance du côté du Nasria nous a affirmé de chaque chose en son temps : « Vous savez, s’engager avec un club n’est pas aussi simple que vous le croyez. Les responsables vont certainement me fixer des objectifs, chose qui est totalement logique. Une offre doit donc être parfaitement étudiée, je ne peux pas dire plus. Dans le cas où il y aurait du nouveau vous serez les premiers à être au courant. »
 

Merbah ne manque pas de courtisans

Tout porte à croire que Gaya Merbah a disputé lors de l’exercice sortant sa dernière saison avec le Nasria. Auteur d’un bon parcours, le gardien de but de 25 ans ne manque pas de courtisans. En plus de l’USMA, le Mouloudia, le CSC, et la JSK, deux formations européennes dont les noms ne nous ont pas été dévoilés le suivent de près. Disposant d’une grande marge de progression, celui qui souhaite donner une autre dimension à sa carrière ne devrait pas avoir de difficulté à trouver un nouveau point de chute.
Une équipe des pays du Golfe sur ses traces
Non retenu par Djamel Belmadi dans la liste des 23 qui vont prendre part à la Coupe d’Afrique des nations à cause d’une blessure contractée il y a plusieurs semaines au niveau de la cheville, le portier est annoncé dans le viseur d’une équipe des pays du Golfe. Même si le nom de cette formation n’a pas encore filtré tout porte à croire qu’il s’agit d’une équipe de l’Arabi Saoudite.    
Le dernier mot reviendra à la nouvelle direction
Totalement remis de sa blessure, le keeper qui est en train d’intensifier les soins afin d’éviter une éventuelle rechute est toujours lié avec les Sang et Or et cela jusqu’au mois de juin 2020. Face à cette situation, l’ancien du RCA ne devra prendre aucune décision sans l’accord de la nouvelle direction qui devra être mise en place d’ici quelques jours.
Il ne sera pas bradé
À l’instar de tous ses camarades, Gaya Merbah est impayé depuis plusieurs mois. Pour récupérer sa lettre de libération, il a confié à ses proches qu’il est même prêt à renoncer à quatre mensualités. Chose qui ne devra pas être acceptée par la nouvelle direction qui ne va certainement pas le brader surtout en cette période de crise financière.   
 

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