Delort «On va jouer cette CAN à fond»

En marge de sa première séance d’entraînement effectuée avant-hier soir avec les Verts,  l’attaquant de Montpellier, Andy Hattab Delort, arrivé jeudi à Doha, était tout heureux de prendre part son premier galop d’entraînement avec le groupe des Verts. Rappelé donc pour remplacer le milieu de terrain brestois Haris Belkebla, écarté pour des raisons disciplinaires, Delort s’est confié au micro de la Fédération algérienne de football.  

«Il faut vite se mettre dans le bain car la compétition arrive rapidement»
Revenant sur cette convocation surprise qu’il a reçu au lendemain de l’affaire Belkebla, Andy Hattab Delort affirme qu’il avait du mal à réaliser ce qu’il est en train de vivre. Delort dira qu’il est venu pour donner un sérieux coup de main à la sélection et qu’il se sentait bien prêt et en mesure de le faire : « Lorsqu’on m’avait appelé pour me dire que je devais rejoindre l’équipe ici à Doha, j’avais du mal à le croire, j’ai pris l’avion et c’est maintenant que je suis avec le groupe et que je m’entraîne avec mes camarades que je commencer à réaliser ».

« Quand Belmadi m’a appelé, je tremblais, j’avais du mal à réaliser »
Andy Delort avoue que cette convocation lui a fait un bien fou : « C’est une fierté pour moi d’être là, j’ai du mal à réaliser, je tremblais quand j’ai reçu l’appel téléphonique du coach Belmadi. Maintenant, il faut vite se mettre dans le bain car la compétition arrive rapidement, j’espère apporter le plus à mon pays et pour cette équipe ».

« Je n’ai jamais perdu espoir de jouer la CAN »
Le néo-international algérien Andy Hattab Delort a signifié qu’il gardait une oreille attentive à l’appel du sélectionneur national. Delort rajoute qu’il n’a jamais perdu l’espoir d’être appelé dans la liste des 23 comme réserviste pour la CAN, sachant que son nom figurait bien dans la présélection. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est resté actif en continuant à travailler en solo avec l’espoir peut-être d’être rappelé pour parer à toute défection.  « J’avais l’espoir d’être dans les 23 car j’étais dans la liste des présélectionnés.  Ensuite j’ai travaillé, ensuite j’ai vu la liste, c’était un peu court par rapport à ma qualification et mon changement de nationalité sportive au niveau de la FIFA, je n’avais pas perdu espoir d’intégrer le groupe, j’ai commencé à travailler tous les jours, pour être prêt. J’ai tout fait pour répondre présent et maintenant je suis avec le groupe qui ira en Égypte », soutient Delort très heureux de ce qu’il est en train de vivre.

« Le coach est très proche de ses joueurs, on a aussi un groupe qui vit bien »  
Interrogé sur les conditions de travail et l’ambiance à Doha au sein de l’Equipe nationale, Andy Hattab Delort répond qu’il était merveilleusement surpris de l’état d’esprit affiché par ses camarades en sélection et de l’intensité du travail exécuté sous la coupe du sélectionneur national Djamel Belmadi : « C’est un groupe qui vit bien ensemble, qui travaille et rigole à l’entraînement. Le coach est très proche de ses joueurs et c’est ce qui est très important.  Il y a de très grands joueurs, maintenant il faut qu’on se batte tous ensemble, jouer cette CAN à fond et essayer d’aller jusqu’au bout ».

« Je connaissais certains joueurs, qui m’ont bien accueilli, je suis très content d’être là »
Comme nous l’avions indiqué hier dans l’article consacré à la nouvelle recrue des Verts pour cette Coupe d’Afrique des nations, Andy Hattab Delort n’avait aucun mal à intégrer le groupe de l’EN, lui qui affiche beaucoup d’enthousiasme et une grande volonté de bien faire. Delort affirme qu’il avait déjà une bonne connaissance du groupe de l’Algérie et connaissait certains joueurs en exercice et d’autres anciens joueurs de l’EN qui l’ont déjà conseillé d’intégrer la sélection algérienne : « Je connais quelques joueurs de l’EN qui ont joué déjà en Ligue 1 française et d’autres que j’apprends à connaitre. Je connais aussi quelques amis par rapport à des amis communs, notamment ceux qui sont passés avant en sélection nationale et avec qui j’ai évolué en France.  Ils m’ont bien accueilli, et je suis très content d’être là ».

« Je suis à 90 % de ma forme, d’ici la fin de la semaine je serai à 100 % »  
Bien entendu sans compétition depuis presque un mois, et sans entrainements quotidiens aussi, l’attaquant de Montpellier n’est pas encore à cent pour cent de ses moyens. Delort a précisé qu’il avait besoin de quelques séances d’entrainement pour être prêt à commencer un match dans un tournoi aussi relevé qu’une Coupe d’Afrique des Nations. A ce sujet il dira : « J’ai tout fait pour être prêt. Aujourd’hui, je ne suis pas à 100 % mais je suis au moins à 90% de ma forme.  Je pense qu’en fin de semaine je serai à 100 %  de mes moyens, sinon si j’avais arrêté de travailler, je ne serai pas prêt. C’est pour cela que j’ai sacrifié mes vacances ».

« Il fait très chaud, mais on doit s’acclimater »
Voulant avoir son avis sur les conditions climatiques dans lesquelles s’est déroulée sa première séance d’entrainement avec la sélection nationale, vendredi à Doha, l’attaquant, qui est arrivé jeudi soir déclare : « Pour moi, j’ai vite senti la différence, hier (jeudi) il faisait 22° à Paris et là il fait le double, donc voilà on va s’habituer, on s’entraîne le soir exprès pour s’acclimater, mais c’est vrai qu’il fait chaud… ».

« Je me suis bien intégré, dans ma tête tout se passe bien »
Concernant son adaptation au groupe, Andy Hattab Delort avance : « Je me sens bien, c’est mon premier entrainement, c’est vrai que j’ai fait le voyage pratiquement durant toute la journée d’hier, donc on ressent un peu de fatigue, mais demain ou après-demain ça ira mieux. Je serai à cent pour cent j’espère, dans ma tête tout se passe bien, donc physiquement ça va aller ».

« Belmadi m’a dit qu’il croyait en moi, je promets d’apporter ma combativité»
Sans se montrer prétentieux, l’Algérien de Montpellier, Andy Hattab Delort, promet de tout faire pour s’adapter et faire plaisir aux Algériens durant cette CAN. « Belmadi m’a téléphoné et m’a dit qu’il croyait en moi, et qu’il pensait que j’étais capable d’apporter quelque chose au groupe, et franchement moi aussi je crois vraiment que je peux apporter quelque chose au groupe. Je n’ai pas assez d’expérience dans le groupe, mais j’en ai en tant que professionnel. Donc, je vais apporter ma combativité et mon état d’esprit. Je vais tout faire pour vite m’adapter au groupe », conclut Delort.