Auteur :
Hamza S.
samedi 22 juin 2019 09:56
L’affaire de la conversation téléphonique entre Mellal et Arama diffusée sur les réseaux et qui a provoqué une crise sans précédent dans la maison du CSC et qui a eu des effets néfastes sur le club, n’est pas passée inaperçue des regards des observateurs et des amoureux du club constantinois. Puisque la Commission de discipline a rendu son verdict avant-hier, en sanctionnant Arama et Souilah pour deux ans et avec une amende de 100 millions de centimes chacun. Mais le CSC a été sanctionné par les membres de la Commission de discipline de la LFP, avec une défalcation de 3 points du capital de l’équipe avant même le début de la nouvelle saison sportive. Du coup, le CSC débutera la prochaine saison 2019-2020 avec -3 points. Une décision inattendue qui a fait beaucoup de mal aux dirigeants en premier lieu. Puisque les patrons de l’ENTP ne comptent pas se taire ou rester les bras croisés, mais bien au contraire, ils vont défendre les intérêts du club en introduisant un recours à propos des trois points défalqués au CSC pour la nouvelle saison.
La Commission de discipline a été ferme avec le CSC et a perdu sa crédibilité
Les membres de la Commission de discipline de la LFP n’étaient pas tendres avec le CSC en frappant d’une main de fer. Cette sanction a été reçue comme un choc par les Sanafir qui ne croyaient pas leurs yeux et ils étaient très affectés. Car à leurs yeux, leur équipe ne méritait pas ce sort ou cette sanction, du moment que les fautifs sont Arama et Souilah. Mais ce qui est certain, les déclarations de Souilah qui a ouvertement dénoncé Arama de lui avoir demandé d’exiger à Mellal de payer les quatre primes de matchs aux joueurs pour battre l’USMA, n’a fait qu’aggraver les choses. Ce qui a poussé la Commission de Discipline à être plus ferme dans ses décisions, en décidant de sanctionner le CSC en lui défalquant 3 points pour l’entame de la nouvelle saison sportive qui se profile à l’horizon. Le CSC qui est appelé à jouer la compétition arabe la saison prochaine, a sali son image suite à cette affaire qui a défrayé la chronique sur le plan national et international. Même aux yeux des Sanafir, la CD de la LFP a perdu sa crédibilité en faisant dans les deux poids deux mesures.
Il y a eu des affaires plus graves, mais…
De l’avis des observateurs et des amoureux de la balle ronde ainsi que des supporters du CSC, leur club ne mérite pas cette sanction, du moment qu’il y a eu des affaires plus graves que celle entre Mellal et Arama, mais finalement il n’y a pas eu de sanctions. Pour eux, le CSC est victime de « Hogra » de la part des responsables de la Commission de Discipline, qui n’étaient pas justes et légalistes. Pour le large public du CSC, cette structure n’a pas appliqué la règlementation comme il se doit dans plusieurs affaires traitées, où il y a eu des cas plus graves.
Les propriétaires ne vont pas s’occuper du payement des amendes d’Arama et Souilah
Les responsables du CSC qui ont décidé de déposer un recours pour défendre le club, ne comptent pas payer les amendes financières infligées à Arama et Souilah. Les patrons de l’ENTP qui estiment queces deux responsables ont fauté, les exhortent à payer les 100 millions de centimes chacun, auprès de la Commission de la Discipline. Car aux yeux des propriétaires, Tarek Arama et Souilah ont terni l’image du CSC dans cette affaire.
Et demandent à l’avocat du club de déposer le recours demain
Comme ils ont décidé de riposter et de passer à l’action, en défendant à fond les intérêts du CSC dans cette affaire. Car ils estiment que le CSC ne mérite pas d’être sanctionné en lui défalquant les trois points, avant l’entame de la nouvelle saison sportive. Ils ont d’ailleurs appelé l’avocat du club, pour constituer un dossier en béton et le déposer dans les délais, pour faire valoir les droits du club. Aux dernières nouvelles, l’avocat du club devra se déplacer à Alger pour introduire un recours au niveau de la FAF et du TAS. Les patrons de l’ENTP restent confiants et optimistes, qu’ils auront gain de cause dans cette affaire de défalcation de points du capital de l’équipe fanion, avant l’entame de l’exercice sportif 2019-2020.
Belmokhtar récupère le document de la résiliation du contrat
Soulagement du joueur Belmokhtar qui a finalement récupéré le document attestant qu’il a résilié son contrat, comme exigé par les clubs qui sont sur ses traces. Pour rappel, l’attaquant Hichem Belmokhtar a résilié son contrat il y a plus d’une semaine, mais le directeur général Said Naouri n’a pas signé sur le document, qui l’a envoyé à la direction. De son côté, cette dernière l’a transmis au joueur. Belmokhtar est sur les tablettes de plusieurs clubs entre autres la JSK, le MCO et le CABB pour ne citer que ces derniers.
Belmokhtar : «Lavagne m’a brisé, mais je reviendrai un jour»
L’attaquant Belmokhtar se dit déçu de quitter le CSC, un club avec lequel il voulait réussir quelque chose, mais Lavagne l’a brisé, comme il a tenu à nous le déclarer : «J’étais animé d’une grande volonté de porter le maillot du CSC et de donner un plus, mais le coach Denis Lavagne m’a brisé et m’a cassé, en m’ignorant complètement. C’est lui qui est derrière mon départ. Je quitte le CSC avec un pincement au cœur. Mais je n’écarte pas la possibilité de revenir un jour au CSC.»
Hamoudi attend la démission d’Arama et son successeur sera connu aujourd’hui ou demain
Brahim Hamoudi le PDG de l’ENTP est très en colère de ce qui se passe au CSC ces derniers temps, surtout après l’annonce des sanctions infligées à Arama, Souilah et le club par les membres de la Commission de Discipline de la LFP avant-hier jeudi. Le PDG de l’ENTP a demandé au DG Said Naouri de prendre ses dispositions et de demander à Tarek Arama de déposer sa démission officiellement c'est-à-dire par écrit, pour leur faciliter la tâche de désigner son successeur. Les patrons de l’ENTP ne sont pas prêts à maintenir Arama à son poste, après cette sanction de deux ans que lui a infligé la commission de discipline. Mais le manager général qui a décidé dans un premier temps de jeter l’éponge après l’annonce de la sanction, a fait machine arrière et compte poursuivre sa mission, surtout que les exmples ne manquent pas, comme c’était le cas avec Boulahbib qui était sanctionné à vie, mais qui a continué sa mission. Ce n’est pas le même son de cloche chez les responsables du club, qui vont se réunir aujourd’hui ou au plus tard demain, pour trancher sur le remplaçant de Tarek Arama. Tout porte à croire, comme on l’a déjà annoncé dans l’une de nos précédentes éditions, que ce sera Yacine Bezzaz, qui sera nommé au poste de manager général du club à la place de Tarek Arama dans les prochaines heures.
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