ESS : Iviani a résilié son contrat

Après l’affaire Amada qui a pris la tête à tous les dirigeants de l’Entente depuis le début de l’été, puis le feuilleton Anès Saad qui vient de prendre fin, la direction de l’ESS vient de régler définitivement le cas du joueur Iviani en parvenant hier à résilier son contrat à l’amiable. Une autre affaire qui constituait une sérieuse menace et qui pouvait finir sur les bureaux de la FIFA, comme celle d’Amada. Heureusement que les Sétifiens ont pu éviter in extrémis un autre conflit avec l’instance internationale. Nous avions fait part hier d’un accord final trouvé avant-hier entre les deux parties et qu’il ne restait que la concrétisation qui a dû être retardée jusqu’à hier lundi faute de liquidités. Il est à rappeler qu’Iviani et son manager ont exigé quatre mois de salaire avant de procéder à la résiliation du contrat, une condition qui a été acceptée par la direction de l’Entente qui a fait des mains et des pieds pour réunir le montant. Cela n’a été possible qu’hier matin. Dès que l’argent fut versé dans le compte du joueur, ce dernier s’est réuni avec Azzedine Arab qui était accompagné d’un manager qui maitrise la procédure et d’un traducteur agréé. 
Son manager a exigé une rédaction en anglais
Il y avait une autre personne qui suivait tout, mais à distance. C’est le manager d’Iviani qui n’a pu venir à temps, mais puisque la technologie le permet aujourd’hui, il a pu assister virtuellement à la réunion. Il a d’ailleurs exigé à ce que la résiliation du contrat soit rédigée en anglais et c’est ce qui a été fait grâce au traducteur qu’Arab avait ramené. Lorsque tout a été rédigé, et en anglais, la résiliation du contrat a été soumise au manager d’Iviani qui a fini par donner son accord, après l’avoir bien scrutée. On a alors procédé à la signature et le cauchemar a pris fin.
1,2 milliard sans jouer la moindre minute
Iviani quittera Sétif et l’Algérie dans les heures qui viennent. La direction de l’ESS doit lui acheter un billet d’avion pour rentrer chez lui, comme mentionné dans la résiliation du contrat. Le joueur rentrera chez lui avec la somme de 640 millions sans avoir joué la moindre minute, sans oublier les deux mois de salaire qui lui ont été versés à son arrivée. Il faut compter aussi la facture qu’il a laissée à l’hôtel, les frais qu’on a dû payer pour le qualifier, car il faut rappeler que l’Entente était interdite de recrutement au mois de janvier dernier, ainsi que les billets d’avion qu’il a consommés depuis son arrivée. En tout, Iviani a coûté à l’ESS plus de 1,2 milliard sans qu’il joue une seule seconde. Un fiasco. Tout le monde savait à l’époque que l’opération allait être un échec, même l’entraineur Zekri qui en a fait toute une histoire, mais Hammar, alors président de l’ESS, s’est entêté à le qualifier et a refusé par la suite de résilier son contrat en laissant entendre que c’était une valeur sûre. Eh bien, ce sont 1,2 milliard jeté par la fenêtre au moment où l’ESS en avait besoin pour d’autres choses beaucoup plus utiles. De toutes les manières, l’Entente s’en est sortie avec le moins de dégâts possibles, car cela aurait pu être pire si le joueur avait réclamé les indemnités de toute la durée de son contrat, soit plus de 6 milliards.