Auteur :
M. B. et S. D.
samedi 08 février 2020 09:38
Le torchon brûle désormais entre le directeur général de la JSK, Nassim Benabderahmane, et l’ancien attaquant Fawzi Moussouni. Tout a commencé il y a plusieurs mois où l’ancien buteur de l’équipe avait tiré à boulets rouges sur l’actionnaire kabyle. Cependant, Benabderahmane, à ce moment, il ne voulait pas lui répondre, le laissant continuer à l’attaquer. Si Moussouni demandait à ce que tout le monde parte, y compris le président Mellal, le directeur général de la JSK, à l’issue du match contre le NAHD, avait insisté pour répondre à Moussouni : « Il a travaillé avec nous. Franchement, j’étais surpris par ses propos. C’est facile de rester chez soi et critiquer tout le monde. Je ne voulais pas parler de lui mais maintenant les gens doivent savoir que les joueurs se sont beaucoup plaints de lui lors de son passage à la JSK. Sincèrement, il n’a aucune personnalité. » Au lendemain de cette déclaration, sans trop tarder, Moussouni n’a pas mâché ses mots et décide de lui dire ses quatre vérités. Des attaques, de part et d’autre, n’arrangent pas la JSK qui a besoin de sérénité pour continuer sur la lancée. Ce genre de règlement de comptes ne mènera en vérité à rien et le seul pardon est le club.
Benabderahmane : «Faux, si je lui avais cédé ma chambre, c’est parce qu’il avait semé la pagaille à l’hôtel en Tunisie»
Quelques heures après l’intervention de Moussouni, Nassim Benabderahmane a pris attache avec nous, pour, encore une fois, lui répondre. Selon lui, ce qu’il avait déclaré était infondé à l’image de l’histoire de l’hôtel. Si Moussouni avait dit qu’il avait chassé Benabderahmane de la chambre, ce dernier répond : « C’est complètement faux, il ne m’a jamais chassé de ma chambre. Au contraire, il a fait honte à la réputation de la JSK au niveau de la réception d’hôtel. Il commençait à crier devant les locataires. Du coup, pour éviter plus de problèmes, je lui ai remis les clés de ma chambre pour qu’il se taise. »
«Je lui avais payé le billet aller-retour de ma poche»
Toujours dans le même contexte, le directeur général de la JSK a déclaré qu’il avait pris en charge le billet aller-retour Alger-Tunis de Moussouni : « S’il peut dire la vérité, c’était moi qui lui avait acheté le billet en aller-retour pour rejoindre la Tunisie. C’est vraiment grave, il a dit n’importe quoi. »
«Il était un joueur comme tous les autres, jamais un enfant du club»
En voulant passer un message à Moussouni, Nassim estime qu’il n’a jamais été considéré comme un enfant du club : « Il n’a jamais été considéré comme un enfant de club. Il a fait un passage à la JSK comme tous les autres joueurs mais il n’a jamais été un produit pur de la JSK. Alors qu’il n’essaye pas de baratiner les gens. »
«A sa place, j’aurais honte d’attaquer la JSK en justice pour des indemnités»
D’après Benabderahmane et contrairement à l’ancien joueur, il a mis beaucoup d’argent dans cette équipe : « Contrairement à lui, j’ai mis beaucoup d’argent dans cette équipe. Ce qu’il réclame n’est qu’une miette par rapport à ce que j’ai dépensé pour la JSK. A ta place, j’aurais honte d’attaquer cette équipe, qui, soi-disant, tu aimes attaquer en justice pour des indemnités et non pas pour des salaires. Une honte ! »
«La deuxième place qu’occupe l’équipe dérange désormais»
D’après le directeur général, la position de la JSK actuellement en championnat dérange plus d’un : « La deuxième place qu’occupe l’équipe actuellement dérange. Au lieu d’aider la JSK, il trouve le moyen de perturber l’équipe. Si on ne peut pas aider, qu’on se taise au moins. »
«Nous, on achète des chocolats aux petits enfants pas aux joueurs»
Avant de conclure, et par rapport à cette histoire de chocolat, Nassim explique : « A ce que je sache, on achète des chocolats aux petits enfants et non pas aux joueurs. »
Moussouni : «Benabderahmane était les yeux et les oreilles de Hannachi»
Au lendemain du match JSK-NAHD qui a vu les Canaris s’imposer sur le score d’un but à zéro, l’ancien entraîneur et joueur des Jaune et Vert, Fawzi Moussouni, n’a pas trop tardé à répondre au directeur général de la JSK à travers son intervention sur Ennahar TV. L’ancien international n’a en vérité pas mâché ses mots puisqu’il n’a pas été vraiment tendre avec le dirigeant kabyle. Dans un premier temps, Moussouni dira : « Ceux qui ne connaissent pas Benabderahmane, il était les yeux et les oreilles de l’ancien président, Mohand Chérif Hannachi. Et lorsque Mellal est venu, il s’est retourné contre Hannachi pour suivre le nouveau président. Il n’a pas peur de Dieu, c’est de la mauvaise graine. »
« Je l’avais chassé de sa chambre d’hôtel en Tunisie »
Poursuivant son intervention, Moussouni est revenu sur ce qui s’est passé en Tunisie lorsqu’il était entraîneur de la JSK. Il a déclaré qu’il l’avait même chassé de sa chambre d’hôtel : « Je le défi s’il est courageux de venir m’affronter face à face sur un plateau tv. Il n’a pas le courage de me regarder même devant sa famille. Je l’avais chassé de sa chambre d’hôtel en Tunisie. Je me souviens, je lui avais retiré sa clé pour aller dormir à la réception. »
« Les joueurs à notre époque l’envoyaient pour leur acheter des chocolats »
En allant encore loin dans son intervention, Moussouni a rappelé qu’à son époque, les joueurs envoyaient Nassim Benabderahmane pour leur acheter des gâteaux et des chocolats : « S’il oublie vite, les joueurs à notre époque l’envoyaient pour leur acheter des chocolats et des gâteaux. Avant qu’il évoque mon nom, il doit faire ses ablutions. Je ne fais pas de la zizanie entre les gens, j’ai une personnalité contrairement à lui. »
« Il paye des voyous pour ne pas perdre sa place »
Apparemment, Moussouni avait gros sur le cœur notamment contre Benabderahmane : « S’il est toujours en poste, c’est parce qu’il paye les voyous afin de garder sa place à la JSK. Tu t’es adressé à un homme, contrairement à toi, qui se cache comme une femme à Tizi Ouzou. J’ai toujours la tête haute dans les quatre coins d’Algérie.»
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