Berchiche : «Sauver la JSK est une question de nif»

Vous avez, encore une fois, été tenus en échec à domicile devant vos supporters. Qu’avez-vous à dire ?
C’est le match  nul de trop. L’erreur était interdite pour nous, vu notre position au classement. On a bien préparé ce match, on était tous motivés et déterminés à réaliser une autre victoire et atteindre la barre des 30 points. C’est vraiment dommage, cette situation nous rend tristes et malades. 
Qu’est-ce qui n’a pas marché au juste ?
Je ne sais pas trop quoi dire. Nous avons bien débuté la rencontre et nous aurions même pu inscrire au moins deux buts en première période. Par la suite, l’adversaire commençait à retrouver ses repères et s’est senti plus à l’aise. Donc, ils ont quitté leur territoire pour aller porter le danger dans notre défense. C’était globalement équitable. Je dis que rien n’est encore joué et la JSK ne descendra pas en L2. 
Votre situation se complique davantage et le cauchemar du maintien refait surface. Quelle est la solution ?
Voilà, c’est ce qui nous inquiète. Même avec 28 points, le maintien est loin d’être assuré. Désormais, on doit retrouver notre efficacité et renouer avec les victoires. Ils restent encore cinq matchs à jouer, soit 15 points en jeu. Nous devons nous réagir pour éviter les calculs. Ce n’est pas le moment de baisser les bras. Au contraire, on doit rester motivés pour aborder les prochains matchs avec beaucoup de détermination.
Un déplacement difficile et périlleux vous attend samedi prochain à Tadjenanet pour défier l’équipe locale qui joue sa survie. Seriez-vous capables de vous racheter ?
C’est l’un des matchs les plus difficiles de cette fin de saison. Nous aurons à faire à une équipe qui négocie bien ses matchs à domicile. Nous allons certainement subir une forte pression. Je ne vais pas dire que nous allons officiellement gagner mais je suis persuadé que nous pourrons réaliser un bon résultat. Nous avons un bon groupe qui sait réagir après un échec. La JSK joue bien à l’extérieur et nous allons le prouver samedi prochain. 
Les supporters sont en colère, pourriez-vous les rassurer ?
Il faut les comprendre, ils sont inquiets pour leur équipe qui traverse une période très difficile. Parfois, on ne peut pas leur demander trop, mais j’espère qu’ils ne nous abandonneront pas, notamment en cette période difficile. Jouer nos prochains matchs devant un stade vide permettrait à nos adversaires de jouer à l’aise. Donc, on doit mettre main dans la main pour sauver la JSK.

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